Mardi 8 mars 2022
2 – À Bari, la communauté orthodoxe vit à l’heure ukrainienne
3 – New York : les œuvres de charité chrétiennes ont-elles été au niveau pendant la pandémie ?
4 – Synode allemand : Mgr Bätzing veut accélérer la réforme
5 – États-Unis : l’Église catholique se demande comment s’adresser à la génération Z
1Ces orthodoxes ukrainiens qui se détachent du Patriarcat de Moscou
L’invasion russe de l’Ukraine est un traumatisme pour la grande majorité des Ukrainiens, y compris pour les orthodoxes qui demeuraient attachés à la juridiction du Patriarcat de Moscou. “Fort de 300 ans d’existence, ce dernier est majoritaire en ce qui concerne le nombre de paroisses en Ukraine”, indique France 24. Mais la proximité avec le Kremlin du patriarche Kirill de Moscou a désorienté ces fidèles ukrainiens. Le “mensonge est un péché” et “cette invasion est un acte de traîtrise, qui a brisé toute forme de confiance”, reconnaît le porte-parole de cette branche de l’orthodoxie en Ukraine. Un autre prêtre ne veut pas prendre partie et il répond avec ces mots: “Je ne peux pas porter une arme, ma seule arme, c’est la prière”.
France 24, français
Bari, ville portuaire située dans les Pouilles, est du fait de la présence d’une importante communauté orthodoxe un lieu de contact privilégié entre l’orthodoxie et le catholicisme. Sa cathédrale abrite la tombe de saint Nicolas, particulièrement vénéré en Russie et dans l’ensemble du monde orthodoxe qui est abondamment représenté dans toute sa diversité dans la cité apulienne. Depuis quelques jours, l’évolution du conflit en Ukraine a particulièrement choqué la population orthodoxe locale, dont une partie très liée à la communauté russe ces dernières années. Interrogés par le New York Times, certains expliquent qu’ils comptent soutenir l’Ukraine, et d’autres qu’ils soutiennent malgré tout le Patriarche Kirill et Vladimir Poutine. D’autres, très marqués par le conflit qui se déroule à plus de 1.000 km de chez eux, en appellent à un “miracle” de saint Nicolas.
New York Times, anglais