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La continence en tant que vertu consiste à s’abstenir de choses licites et bonnes mais jugées non nécessaires temporairement. Elle peut prendre plusieurs aspects. Au sens sexuel, c’est ne pas avoir de rapport, par chasteté que nous verrons plus loin, dans l’état de célibat, de virginité ou dans certaines périodes de la vie conjugale. Plus généralement, c’est résister aux convoitises mauvaises, telles que l’alcool, les drogues, la pornographie et autres passions déréglées. Son étymologie vient de “contenir”, “garder dans des limites”.
Comment cela fonctionne-t-il ? La raison est affermie contre les passions en contenant la volonté de s’y adonner. Il s’agit d’une vertu comme moyen et non pas comme fin. La continence relève de la tempérance.
Sa matière est le toucher, la vue, les sens en général. Souvent employé dans le registre sexuel. Pour la nourriture on parle plutôt d’abstinence.
Où se situe la continence ? Dans la sexualité seulement ? Elle est dans le concupiscible et tout ce qui touche aux plaisirs désordonnés, sachant qu’il existe des plaisirs sains.
Son contraire se décline dans la convoitise, la prédation, l’abus sexuel, la luxure, la gourmandise.
Elle rend plus fort, et construit une fermeté d’âme pour régler le corps. Aujourd’hui, elle s’avère très nécessaire pour les débordements pédophiles, les incestes, les violences conjugales… Elle interdit certains excès. La continence sert de base pour lutter contre de nombreux vices.
On la retrouve dans le jeûne qui tempère beaucoup d’appétits.
Résolution : Sur un appétit désordonné, je recherche un appétit différent, un substitut (sport, loisir sain, amitié) pour lutter contre une tentation dangereuse ou malsaine.