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Chaque année, le jour du Vendredi saint, les catholiques commémorent la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Tout comme le Mercredi des Cendres, qui marque l’entrée en Carême, le Vendredi saint est un jour d’abstinence et de jeûne (Can. 1251). C’est pourquoi de nombreux catholiques se privent d’un repas ou se nourrissent d’un repas frugal comme un morceau de pain, un fruit ou… un simple bol de riz. Mais d’où vient cette tradition du bol de riz que l’Église ne mentionne dans aucun de ses canons ?
Cette pratique s’est développée dans l’immédiat après-guerre en France à une époque où le riz devenait un produit de consommation courante à un prix très accessible. Elle bénéficie aujourd’hui d’une grande popularité, notamment dans les établissements de l’enseignement catholique qui proposent aux jeunes qui le souhaitent, demi-pensionnaires et externes, de partager un bol de riz à la cantine le Vendredi saint. Il n’est pas question de jeûne à proprement parlé, mais d’effort en signe de solidarité avec ceux qui souffrent ou qui ne mangent pas à leur faim.
Le riz étant d’un coût très modique, la différence entre le prix d’un repas et le coût de revient de ce bol est généralement reversée à une association caritative choisie par l’école. Cette opération est aussi proposée dans certaines paroisses. Mais cette “tradition” du bol de riz n’existe pas partout dans le monde. En Allemagne et en Espagne, par exemple, on prépare une soupe de Carême le Vendredi saint.