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Disparitions inquiétantes. Au moins dix prêtres, tous appartenant à la communauté clandestine (non officielle) de Baoding (Hebei), à l’est de la Chine, ont disparu depuis janvier 2022, rapporte Asianews. Ils ont été emmenés par la police chinoise. Sans nouvelles d’eux, leurs fidèles luttent en vain pour obtenir des éclaircissements. D’autres prêtres encore libres de cette province où l’Église clandestine est bien présente craignent d’être arrêtés prochainement.
Le type de détention auquel ces prêtres sont soumis s’appelle “guanzhi” : il ne s’agit pas d’une prison physique à proprement parler mais d’une restriction des mouvements et des activités ainsi que d’une participation forcée à des séances politiques dans le but de les contraindre à rejoindre l’Église officielle. Un ralliement qui implique leur adhésion et au Parti communiste chinois. La loi chinoise autorise le “guanzhi” jusqu’à trois ans, sans qu’aucune accusation ne soit déposée.
Adhésion au parti communiste
Alors que l’évêque, Mgr James Su Zhimin, est aux mains de la police depuis au moins 25 ans, la communauté clandestine a été mise à rude épreuve par l’accord entre la Chine et le Saint-Siège sur les nominations de nouveaux évêques. Selon le média, cet accord est utilisé par le gouvernement chinois comme “preuve” que le Vatican épouserait la ligne du Parti en faveur d’un contrôle total de l’Église. Il oblige ainsi tous les prêtres à professer leur adhésion au Parti et leur appartenance à l’Église officielle. Ceux qui ne le font pas subissent la détention.