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Collatéraux et bas-côtés sont des termes qui ont longtemps été utilisés de manière indifférenciée pour désigner la partie de l’église située de chaque côté de la nef centrale, et séparée de celle-ci par des colonnes ou piliers. Chaque collatéral est parallèle à la nef principale. Collatéral est dérivé du mot latin latus, signifiant côté.
Depuis une période récente, une nuance est désormais apportée : lorsque la hauteur du collatéral est plus basse que celle de la nef, souvent la moitié de la hauteur de la nef, le collatéral est appelé bas-côté. Mais lorsque le collatéral est de la même hauteur que la nef, le terme de bas-côté ne se justifie plus.
Le collatéral peut être construit sur deux niveaux. Dans ce cas, le bas-côté est souvent surmonté d’une tribune. Si les collatéraux sont généralement construits de façon symétrique de chaque côté de la nef centrale, les contraintes du sol ou du budget ont parfois pour conséquence de n’avoir permis la construction d’un collatéral d’un seul côté. Il est possible d’avoir plusieurs collatéraux juxtaposés, comme c’est le cas pour l’église Saint-Sernin de Toulouse.
L’intérêt principal des collatéraux est de permettre d’agrandir l’espace de l’église, limité par la poussée de la voûte. Ils sont d’ailleurs apparus lorsque les églises ont été couvertes de voûtes en pierre, remplaçant les charpentes en bois. A l’intérieur, ils sont maintenus par des colonnes. A l’extérieur, ils sont souvent renforcés par des contreforts, qui viennent solidifier la structure du bâtiment, et dépendent de la taille et du mode de construction de l’édifice.
Le côté extérieur des collatéraux peut être bordé de chapelles, mais ce n’est pas toujours le cas. Comme souvent dans l’architecture religieuse, les bases peuvent se ressembler, mais chaque église demeure unique.