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L’expérience la plus répandue au sein des familles qui prient ensemble est de se réunir le soir, entre le dîner et le coucher. Voilà le moment qui rallie le plus de suffrages. Pour certains, cela sera immédiatement après le dîner, avant le rituel du coucher ; pour d’autres, notamment avec des plus petits, ce sera juste avant de s’endormir.
Le meilleur moment pour prier dépend bien sûr du nombre et de l’âge des enfants. Parfois il n’est pas possible de prier tous ensemble, par exemple quand un des parents ou l’adolescent rentre tard alors que le tout petit doit déjà aller se coucher. Il peut arriver aussi qu’il soit préférable que les parents prient seul avec un enfant âgé deux ou trois ans pour que la prière familiale avec les grands soit un temps plus paisible, sans l’agitation du plus jeune.
Le moment idéal peut donc évoluer selon l’âge des enfants et le rythme de chacun dans la famille. En revanche il est important qu’il y ait un moment défini, un temps dédié pour le Seigneur.
Le père Augustin Bourgue rappelle dans son livre Prier en famille : mission impossible ? (Ed. de l’Emmanuel) l’importance d’avoir d’autres moments de prière dans la journée. “La prière en famille peut aussi être un ‘Je Vous Salue Marie’ dans la voiture en allant à l’école, ou un chant de louange lors d’une promenade, ou encore le bénédicité.”
“Ce n’est pas grave de changer, d’évoluer. Ce n’est pas dramatique, c’est pragmatique”
Ainsi certaines familles ont l’habitude de réciter une courte prière juste avant de partir pour l’école, une simple bénédiction de chacun et de sa journée. Peu importe que ce moment soit rapide, il n’en a pas moins de valeur. En effet les enfants perçoivent alors qu’il est possible de se tourner vers le Seigneur à tout instant de la journée. Le père Augustin Bourgue souligne : “Il est bon que la famille sache que tout peut être vécu avec le Seigneur.”
Voilà l’idéal : de courtes prières au fil des heures ainsi qu’un moment dédié à Dieu pour ancrer la prière familiale dans le quotidien, quitte à faire évoluer l’horaire en fonction des modifications d’emploi du temps des membres de la famille. Le père Augustin Bourgue sourit en disant : “Ce n’est pas grave de changer, d’évoluer. Ce n’est pas dramatique, c’est pragmatique”. Essayer de trouver le moment idéal, oui, et garder en tête que l’essentiel est de prier.