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Revue de presse : Peut-on être catholique sans croire en Dieu ?

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La rédaction d'Aleteia - publié le 13/06/22

Chaque jour, Aleteia vous propose une sélection d'articles de la presse internationale concernant l'Église et les grands débats qui préoccupent les catholiques à travers le monde. Les opinions et les points de vue exprimés dans ces articles ne sont pas ceux de la rédaction.

Lundi 13 juin 2022

1 – Peut-on être catholique sans croire en Dieu ?
2 – Ce que nous savons – et ce que nous ne savons pas – sur la santé du Pape
3 – Plusieurs dicastères et de nombreuses nonciatures attendent leurs titulaires
4 – En Allemagne, un évêque aussi choisi par des laïcs ? 
5 – Rencontre avec des femmes qui aspirent à devenir diacres

1Peut-on être catholique sans croire en Dieu ?

Le philosophe espagnol Miguel Ángel Quintana Paz signe une tribune sur le site espagnol The Objective où il défend l’idée qu’il y a “quelque chose de catholique qui va au-delà” de la foi catholique elle-même et qui mérite d’être partagé. Il présente les six axes de sa “Catholic Way of Life”, des principes qui peuvent être partagés, dit-il, même à ceux qui n’ont pas la foi. Le premier principe de cette “culture catholique” est qu’un catholique croit que chacun peut et doit s’améliorer et peut améliorer la qualité de sa propre vie et de celles autour de lui. Il peut donc, second principe, placer sa confiance dans la vie et dans celle de son prochain, et voir une solution là où tous voient la fin, notamment dans la pauvreté et la mort. Le catholicisme, troisième point, valorise la rationalité, sans pour autant occulter la réalité de l’homme qui est “aussi foi, émotion, ténèbres”. Quatrième point, le catholicisme prône une mondanité qui est une sociabilité qui apprend à ne pas se laisser “complètement absorber par les choses du monde”. Enfin, cinquième et sixième points, le catholicisme apprend à voir la beauté là où elle se trouve et à pardonner pour aller de l’avant. 

The Observer, espagnol

L’annonce par le pape François du report de son voyage en République démocratique du Congo et au Sud-Soudan, prévu début juillet, en raison de ses douleurs au genou droit, a fait tourner à plein régime le “moulin à rumeurs romain toujours actif”, explique John Allen, journaliste à Crux. En conséquence, l’expert du Vatican expose ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas sur la santé du pontife. Il cite d’abord le fait que le voyage du Pape au Canada, prévu pour la fin juillet, n’a toujours pas été annulé. Si François se fait opérer du genou, une intervention apparemment relativement simple et dont le temps de récupération est assez court, “il pourrait quand même faire le voyage au Canada, et sans doute être en meilleure condition pour le faire”, écrit le journaliste. Cependant, le pape ne souhaite apparemment pas se faire opérer. John Allen estime que le prochain “point de repère imminent” se situe à la fin du mois d’août, lorsque François créera 21 nouveaux cardinaux, présidera deux jours de réunions avec les cardinaux du monde entier et fera un déplacement d’une journée dans la ville de L’Aquila, où il se rendra sur la tombe du pape Célestin V, le dernier pape à avoir démissionné volontairement avant Benoît XVI. Énumérant ces événements, John Allen suggère toutefois “une note de prudence avant de sauter aux conclusions”, expliquant que ces étapes pourraient aussi ne rien révéler. “Comme on dit dans le monde de la télévision, “Restez à l’écoute !””, conclut le journaliste. 

Crux, anglais

3Plusieurs dicastères et de nombreuses nonciatures attendent leurs titulaires

L’entrée en vigueur de la constitutionPraedicate Evangelium, le 5 juin dernier, a créé un vide institutionnel et des interrogations sur le maintien ou non de certains responsables de la Curie à leur poste. Ainsi, le cardinal Tagle, jusqu’alors préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, et Mgr Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, n’ont plus d’attribution puisque leurs dicastères ont été fusionnés en un seul Dicastère pour l’évangélisation, dont le pape lui-même est le préfet. Pour d’autres dicastères qui gardent le même périmètre, les titulaires restent en poste jusqu’à nouvel ordre, même s’ils ont dépassé 75 ans. C’est le cas du cardinal Ouellet à la Congrégation pour les évêques, ou du cardinal Sandri aux Églises orientales. La question du renouvellement de l’organigramme se pose aussi pour les nonciatures : 10% d’entre elles sont vacantes ou ont un titulaire dont l’âge dépasse 75 ans. C’est le cas de la nonciature à Damas, avec le cardinal Zenari, et de la nonciature à Washington, avec Mgr Christophe Pierre, 76 ans. Enfin, le site Faro di Roma revient sur la nomination du père abbé du monastère de Monte Cassino comme abbé de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, qui marque le retour des bénédictins à la conduite de cette basilique romaine après 12 ans d’absence.

Faro di Roma, italien 

4En Allemagne, un évêque aussi choisi par des laïcs ?

À 74 ans, l’archevêque de Paderborn, Mgr Hans-Josef Becker a demandé au pape François d’être libéré de sa charge, estimant que les défis à venir exigeaient la relève de la jeune génération. C’est un processus régi par le concordat prussien de 1929 qui s’apprête à s’ouvrir pour lui trouver un successeur. Le Chapitre de Paderborn doit dresser une liste de candidats qui sera transmise à Rome par la nonciature. Le Pape renverra ensuite une terna à partir de laquelle le Chapitre élira le nouvel archevêque. Or, selon une décision de ce Chapitre, les laïcs devraient davantage être impliqués dans les étapes locales du processus. Une décision qui serait motivée par le chemin synodal en cours. 

Katholisch.de, allemand 

5Rencontre avec des femmes qui aspirent à devenir diacres

Si l’Église catholique n’envisage pas d’ordonner des femmes à la prêtrise, l’ordination de femmes au diaconat permanent est une possibilité réelle. Telle est la thèse de l’auteur de cette chronique, alors que la deuxième commission constituée par le pape sur ce sujet poursuit ses travaux. Pour Anna Keating, le principal obstacle dans l’opinion serait la crainte que les candidates au diaconat ne soient pas réellement catholiques. Mais, répond-elle, la grande majorité sont “obéissantes à l’Église, ce qui est exactement la raison pour laquelle elles veulent l’aider dans le ministère diaconal”. Elle donne la parole à diverses femmes convaincues que Dieu peut appeler des femmes à cette mission. Celles-ci demandent la possibilité de pouvoir discerner en communauté un éventuel appel au diaconat, rappelant qu’il s’agit d’un service – et que nombreuses seraient à pouvoir rendre ce service.

America Magazine, anglais 

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