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Les Dominicains de la province de Toulouse élèvent les âmes à Dieu par le chant. Créé en 2021, le chœur des “Voix dominicaines”, est un chœur de religieux et religieuses de l’Ordre de saint Dominique qui propose des concerts de chant polyphonique. Comme chaque année, ils donneront un concert le 7 et le 9 juillet au monastère saint Maximin à la Sainte-Baume, ce lieu où sainte Marie-Madeleine s’est retirée en ermite.
Ouverts à tous, ces concerts sont destinés à un public plus large que les simples amis de la Communauté. Durant le concert, pas de prière ou de temps d’adoration : seule la musique sacrée résonne dans l’église. “Le sens profond de ce projet, c’est que la beauté parle au cœur de celui même qui ne se reconnait pas croyant. Les gens s’arrêtent dans leur vie et vivent un moment qu’ils qualifient de spirituel. Cela pose la question de Dieu ou au moins de savoir pourquoi l’homme est sur terre”, explique à Aleteia le frère Antoine Odendall, à l’origine de l’initiative.
Un voyage à travers l’histoire de la musique sacrée
Il a l’intuition que le public entend différemment les œuvres sacrées lorsqu’elles sont chantées par des religieux : l’oreille et le cœur s’ouvrent à Dieu. “Evidemment, le fait que ce soit des religieux qui chantent touche les gens. Les paroles des chants parlent de la charité que les consacrés essayent de vivre au quotidien. Ce n’est pas juste quelque chose que l’on entend mais aussi quelque chose que l’on voit. L’harmonie du chœur est aussi le reflet de l’harmonie de nos vies consacrées à Dieu.”
Les œuvres choisies par les Dominicains nous font voyager à travers l’histoire de la musique sacrée. Des pièces du Moyen-Âge aux chants de la Renaissance pour finir sur des compositions contemporaines comme celle de Gjeilo intitulée Northern Lights, les voix suaves et harmonieuses des religieux nous font entrer dans le mystère de la Parole de Dieu, à partir de laquelle ces oeuvres ont été écrites. Les Dominicains font vibrer les accords du célèbre Ubi Caritas de Duruflé (1902-1986) ou encore le bel Agnus Dei de Barber (1910-1981).
Les Dominicains souhaitent aussi transmettre aux jeunes ce trésor et proposent des semaines autour du chant l’été : des Voiles de Marie Madeleine à la Route chantante, les jeunes marchent de village en village et chantent pour les habitants dans l’église locale. Outre la beauté des pièces proposées, les habitants des villages sont touchés par ce projet qui redonne vie à des petites églises de village parfois fermées toute l’année.