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La mission de l’ange gardien consiste à veiller et défendre son protégé. Une question peut alors surgir : notre ange gardien serait-il un de nos proches défunts (un grand-père bien-aimé, une maman aimante, une sœur, un enfant décédé trop tôt…) qui veille sur nous depuis le Ciel ? Une idée qui viendrait des mouvements ésotériques et du New Age qui font souvent référence à la réincarnation. Une idée qui s’oppose cependant frontalement à la vision de l’âme et du corps que propose le christianisme.
“Le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés” (He 9,27). Dans cette lettre aux Hébreux, saint Paul indique que l’être humain n’existe que depuis sa conception et qu’ensuite, il connaît une fois la mort – et une fois seulement. “Et c’est là qu’il est jugé dans une première forme de jugement, qui s’appelle le jugement particulier, qui ouvre sur un choix radical entre la volonté de Dieu et, au contraire, le rejet de Dieu avec la possibilité, si la vie n’a pas été toujours dans l’axe de ce choix positif, d’une rectification, d’une purification : ce qu’on appelle le purgatoire. Viendra ensuite le jugement dernier et la résurrection de la chair : “Je crois en la résurrection des morts” rappelle le Symbole de Nicée-Constantinople. C’est le Christ Sauveur qui nous libère, et non une série de réincarnations”, explique à Aleteia le Père Michel Gitton.
Ainsi, aucun de nos proches ne peut se “réincarner” en ange gardien. En revanche, nos proches défunts peuvent prier pour nous. Ceux qui sont près du Père sont d’ailleurs invoqués dans la prière eucharistique lors de la messe.