Plus d’un an après l’institution du “ministère laïc de catéchiste” par le motu proprio Antiquum ministerium, le Pape a évoqué le “grand rôle” que peut jouer le catéchiste dans la communauté chrétienne samedi 10 septembre devant quelque 1.400 catéchistes réunis au Vatican. Venus des cinq continents, ils participaient au IIIe congrès international de catéchèse organisé par le dicastère pour l’Évangélisation sur le thème “Le catéchiste, témoin de la vie nouvelle dans le Christ”. “N’ayez pas peur, a-t-il alors lancé. Si le Seigneur vous appelle à ce ministère, suivez-le ! Vous serez participants de la mission même de Jésus d’annoncer son Évangile.”
Le but de la catéchèse, a rappelé le chef de l’Église catholique dans son discours, est de “rencontrer Jésus”. Il a alors formulé ses recommandations aux catéchistes, invités non pas à “donner un cours” mais à rendre “visible” la personne de Jésus. Le “véritable et unique commandement” à transmettre, a souligné François, est “l’amour du Christ”, qui est “le critère de jugement de notre action morale”.
Un bon catéchiste laisse une trace.
Un bon catéchiste “laisse une trace”, a également affirmé le Pape, en improvisant quelques paroles pour saluer la mémoire de sa propre catéchiste, sœur Dolores, qui consacra sa vie à préparer les enfants à la Première communion.
En décembre 2021, Rome a publié un rite d’institution du ministère de catéchiste, et en janvier 2022, pour la première fois dans l’histoire de l’Église catholique, le Pape a confié à des laïcs – hommes et femmes – les ministères de Catéchiste et de Lecteur.