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Le mot “bonté” n’est pas rare dans le langage courant. Mais que signifie-t-il dans un contexte spirituel ? Dans son ouvrage, Mon livre de prière, le père François Xavier Lasance partage quelques pensées pour comprendre le rôle de la bonté au sein du christianisme.
Les pires malheurs, aussi les plus répandus, viennent de notre conduite des uns envers les autres. Si notre conduite était sous le contrôle de la bonté, elle serait l’opposé de ce qu’elle est, et donc, la condition du monde serait également retournée.
Il donne ensuite une définition de la bonté et comment elle trouve sa place dans la vie quotidienne du chrétien.
La bonté est le débordement de soi sur les autres. On met les autres à notre place. On les traite comme on voudrait être traité. On échange de place avec eux. Pour la première fois, le soi est un autre, et les autres deviennent soi. Notre amour propre trouve satisfaction dans l’altruisme.
En ce sens, la bonté est un acte principalement interne dans lequel nous mettons les autres au-dessus de nous-même. C’est la bonté de nos pensées qui mène l’âme vers la sainteté. Si l’on fait l’effort d’avoir des pensées généreuses envers les autres, on se rapproche vers la sainteté. Ne pas juger autrui est une habitude difficile à acquérir et demande un long chemin spirituel pour y arriver.
La bonté spirituelle n’est pas du genre creux, qui ne montre qu’une fausse façade. C’est plutôt un iceberg qui ne révèle qu’une petite partie d’un état de vie spirituel bien plus profond. La vraie bonté chrétienne révèle l’amour pour le prochain. C’est une forme de charité qui imite l’amour du Christ pour nous et offre la compassion à chacun.
Comme le dit le père Lasance,
Les paroles généreuses sont la musique du monde.