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“Tétramorphe” vient du grec tétra, quatre et morphe, forme. Employé comme adjectif, il signifie “qui peut prendre quatre formes”. En religion, c’est un nom propre avec une majuscule. Il désigne les quatre formes allégoriques choisies pour désigner les quatre évangélistes. Cette représentation trouve son origine dans la Bible. Elle est inspirée de la vision d’Ezéchiel (Ez 1, 1-14) et des quatre Vivants de l’Apocalypse selon saint Jean. Ce sont les Pères de l’Eglise qui ont établi cette concordance. La classification traditionnelle de saint Jérôme associe l’homme à Matthieu, le taureau à Luc, le lion à Marc, l’aigle à Jean.
L’iconographie chrétienne s’est emparée rapidement de ces symboles très imagés et facilement identifiables. La plus ancienne représentation du Tétramorphe connue en France orne le sarcophage mérovingien de saint Agilbert, à Jouarre (Seine-et-Marne). Depuis, des Tétramorphe ou des christs Tétramorphe (le Christ en Majesté entouré des quatre symboles des évangélistes) se retrouvent sur les tympans des églises, sur des mosaïques, des peintures murales, des manuscrits, des autels, des retables…
Omniprésent dans l’iconographie chrétienne
Notre sélection s’arrête à douze beaux exemples variés. Mais on peut citer le Tétramorphe des tympans de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges, de Saint-Trophime d’Arles ou de Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand. Et des fresques de l’église abbatiale de Lavaudieu et de la chapelle Saint-Michel de Brioude, en Haute-Loire, ou encore de l’église Saint-Laurent de Palluau-sur-Indre.