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Comment rester charitable et bienveillant sur les réseaux ?

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Rawpixel.com | Shutterstock

Morgane Afif - publié le 13/03/23

Anonymes derrière leurs écrans, nombreux sont ceux qui profitent des réseaux sociaux pour déverser leur haine ou se laisser aller à des critiques négatives et non sollicitées. Comment résister à cette tentation en restant charitable sur les réseaux ?

L’expérience n’est pas rare : il suffit de poster un commentaire sous une publication publique, quel que soit le réseau social, pour s’en rendre compte. Politique, société, foi, mode ou beauté : aucun sujet n’est épargné. L’anonymat que permettent les réseaux sociaux, qui remplacent progressivement les véritables interactions sociales, délie les langues et les esprits, pas toujours dans le bon sens du terme. Attention : derrière un pseudo et une photographie se cache une vraie personne, dotée de sentiments, qui peut être sincèrement blessée par les propos d’une autre, sans même qu’aucune des deux ne se connaisse. « Evidemment, j’ai déjà fait face à des commentaires désobligeants, explique Diane, créatrice de contenus sur Instagram. Le fait de montrer sa vie ouvre indéniablement la porte aux critiques, sans pour autant les justifier.

Il y a toujours des personnes qui viennent commenter, sans objectif particulier, sans te connaître, et qui sont dans le jugement : ça peut être déstabilisant. La plupart des critiques viennent surtout de personnes vindicatives qui veulent défendre leurs opinions, ce qui n’est pas mauvais en soi. Je pense que c’est avant tout l’anonymat qui permet beaucoup de choses : on peut se permettre de dire tout et n’importe quoi, sans filtre, et certains en profitent pour être désagréables. Sur ce sujet, ce qui revient le plus, ce sont les remarques sur mon apparence, mon physique ou la manière dont je m’habille, ce qui n’est pas très étonnant puisqu’Instagram est un réseau social de l’image. Pourtant, c’est parfois très difficile de prendre du recul, et certaines remarques peuvent être très blessantes ».

Rien ne justifie le fait d’être désagréable ou d’avoir un comportement déplacé sur les réseaux.

On entend souvent, de la part de ceux qu’internet a surnommés les « haters » que « montrer sa vie c’est ouvrir la porte aux critiques ». Il faut ici distinguer critique, jugement et réaction. « Je suis assez d’accord avec l’idée selon laquelle exposer quelque chose, c’est permettre aux autres de réagir » poursuit Diane. C’est d’ailleurs le jeu des réseaux : exposer certains aspects de sa vie privée, c’est les soumettre au regard des autres, sans que cela ne soit nécessairement négatif. C’est le cas, par exemple, lorsqu’une relation est rendue publique lors de l’annonce des fiançailles : les réactions de l’entourage ne sont alors pas toujours celles que l’on attendait. « Je pense toutefois que rien ne justifie le fait d’être désagréable ou d’avoir un comportement déplacé sur les réseaux, souligne Diane, peu importe ce qu’on choisit de montrer ou pas. Le principe même des réseaux est de choisir le contenu que l’on veut suivre et qui nous plaît, ce qui laisse aussi libre de se désabonner si le contenu ne nous plaît plus ». 

Diane a fait le choix de centrer ses contenus sur sa foi et a ainsi conscience d’aller à contre-courant : les réseaux n’ont pas été créés pour la religion, même si le Seigneur se sert parfois de ce canal pour toucher les cœurs. « Il existe, sur internet, une vraie exposition à la tentation et au Malin, prévient Diane. Que ce soit dans le contenu que l’on choisit de consommer ou dans celui que l’on crée ; les réseaux rendent plus vulnérables, il faut en avoir conscience. Il faut toujours garder à l’esprit que si l’on a le droit de ne pas être d’accord avec les autres, par exemple avec le fait de montrer ses enfants, sa famille, sa vie, son fiancé, je pense que rien ne nous autorise à critiquer les autres pour ces raisons ». Il faut donc résister à cette tentation qui ne vient pas de Dieu, bien que certains « justiciers » se donnent bonne conscience et pensent avoir raison en émettant leur jugement. Pour rester charitable sur internet, pourquoi ne pas invoquer les saints ? Une prière au bienheureux Carlo Acutis ou à saint Isidore de Séville, saint patron des internautes, peut alors aider à ne pas céder à cette tentation.

En pratique

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Internetreseaux sociaux
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