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Pour la troisième année consécutive, le pèlerinage des “pierres vivantes”, porté par une équipe de jeunes bénévoles du diocèse de Paris, organise ce lundi 3 avril qui marque l’anniversaire liturgique de l’incendie de Notre-Dame une marche vers la cathédrale ainsi qu’une veillée de prière et d’adoration sur le parvis, sous le regard bienveillant de la Vierge Marie.
L’histoire commence comme le récit de Don Rodrigue, dans Le Cid : “Nous partîmes cinq cents”. Et qui sait si “par un prompt renfort”, ils ne se verront pas “trois mille en arrivant au port”! En effet, pour la première édition en 2021, sous l’impulsion de Vianney Berlizot, 500 fidèles, selon les équipes de l’Ordre de Malte qui entouraient la manifestation ce jour-là, se sont réunis sur le parvis de Notre-Dame – un dimanche après-midi en raison du couvre-feu – pour prier et se recueillir, en mémoire du terrible incendie. En 2022, les organisateurs ont compté quelque 800 participants, qui ont rallié l’église Saint-Étienne-du-Mont à la cathédrale. Cette année, ils attendent plus d’un millier de pèlerins, qui arpenteront les rues de la capitale jusqu’à Notre-Dame. “Pour cette édition, j’ai écrit aux curés du diocèse et nous avons un nombre incroyable de retours positifs”, explique à Aleteia Noémie Teyssier d’Orfeuil, 25 ans, responsable de la marche. “C’est un projet soutenu par le diocèse de Paris et de nombreuses paroisses se sont organisées en petites fraternités pour participer”.
Un lieu d’espérance
“Cette année est particulière car nous connaissons désormais la date de réouverture de la cathédrale (fixée au 8 décembre 2024, fête de l’Immaculée Conception, ndlr)”, confie Pierre Hugues, l’un des organisateurs. “Plus que jamais, Notre-Dame de Paris apparaît comme un lieu de joie, de communion et d’espérance. Le pèlerinage s’inscrit, parmi d’autres événements organisés par le diocèse, dans la préparation de la réouverture de la cathédrale”. Mgr Ribadeau-Dumas, recteur de la cathédrale et associé à la veillée de prière au pied de Notre-Dame, évoque en ce sens “l’occasion de préparer la réouverture de Notre-Dame, en vivant ce temps de communion, préfiguration de ce que nous espérons que permettra la cathédrale une fois réouverte”.
Au-delà de la reconstruction architecturale, ce groupe de jeunes d’une moyenne d’âge de 25 ans invite à s’associer à la refondation spirituelle de Notre-Dame. “Nous voulons former cette cathédrale vivante, bâtie avec toutes ces pierres précieuses, c’est-à-dire chacun d’entre nous. Car chacun est une pierre unique”, confie encore Noémie Teyssier d’Orfeuil, la jeune responsable. Une manière de montrer que chacun peut participer à la reconstruction de l’Église en apportant sa pierre à l’édifice, en répondant à l’appel de saint Pierre à être “comme pierres vivantes” pour “entrer dans la construction de la demeure spirituelle” (1P2,5). Une façon aussi d’ouvrir largement les portes de l’Église. “Ce qui compte pour moi, c’est que tous ceux qui veulent venir se sentent bienvenus. La marche, les trois chorales, l’adoration sur le parvis, sont autant d’occasions d’accueillir tous ceux qui souhaitent se réunir sous le manteau de la Vierge, dans l’unité de l’Église et du Peuple de Dieu”, conclut la jeune femme.
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