Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Le tombeau est vide, l’ange apparaît aux saintes femmes : oui, le Christ est ressuscité et apparaît dans la gloire. Cette fresque de Guido di Pietro, plus connu sous le nom de Fra Angelico, orne une cellule du couvent dominicain de Saint-Marc, à Florence. Avant d’être un objet de musée, c’est d’abord une invitation à la prière et à la méditation de la vie du Christ. La présence en bas de la scène de Saint Dominique, fondateur de l’ordre auquel appartenait le moine artiste, en est le rappel.
“Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.” (Mc 16,1-2).
Ce sont quatre femmes que représente Fra Angelico. Les couleurs de leurs vêtements ont gardé toute leur fraîcheur, les mouvements et les drapés sont d’une grande élégance. Elles portent les onguents qui doivent servir à embaumer le corps de Jésus, comme un dernier hommage à leur Seigneur mort sur la croix avant le sabbat. Devant le tombeau vide, l’une d’entre elles, peut-être Marie-Madeleine, porte sa main en front en signe de désespoir. Où est Jésus, déposé dans une tombe creusée dans le roc, fermée d’une pierre ? C’est “un jeune homme vêtu de blanc” qui les accueille et donne l’explication attendue :
“Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.” (Mc 16,6).
L’ange fait ici le lien entre la terre et le ciel, pointant d’une main le tombeau vide, montrant de l’autre le Christ.
Jésus apparait avec les attributs de la résurrection : la mandorle blanche, un drapeau blanc marqué d’une croix rouge. Il porte la palme du martyre. Aucun doute n’est possible quant à l’identification du personnage, reconnaissable à son auréole portant une croix rouge, qui n’est utilisée dans l’iconographie que pour le Christ.
Nous sommes ici appelés, comme les saintes femmes, à suivre le Christ ressuscité. C’est cette voie tracée par la résurrection qui nous fait passer de la mort à la Vie.