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Un jour, dans une homélie, un prêtre jésuite a raconté l’histoire d’une paroissienne qui venait à la messe quotidiennement. Une fois, à la fin d’un office, elle va le voir et d’un air gêné, elle lui souffle, “Père, je ne comprends pas, je remplis toutes mes obligations de chrétienne. Je vais à la messe tous les jours, je prie le chapelet, j’aide qui je peux, et pourtant il m’arrive des malheurs ! J’ai des problèmes que je ne sais pas comment résoudre. Je suis censée vivre dans la paix et non pas avec ces angoisses qui me gâchent la vie”. Ce à quoi le prêtre a répondu : “Jésus n’a jamais dit qu’en venant à la messe, ces malheurs ne vous arriveraient pas, mais qu’il vous donnerait la force nécessaire pour les surmonter”.
Cela semble une évidence en effet, nous ne serons jamais à l’abri des difficultés, du moins pas dans ce monde, car elles font partie de la vie. Mais nous pouvons tenter de trouver la paix intérieure, qui est celle que le Christ nous donne. Et cette paix, nous pouvons la posséder en dépit de tous nos problèmes. Ceux-ci ne vont pas disparaître, mais ils nous aident à être plus humbles, ils augmentent notre foi et nous permettent de devenir une meilleure personne. Aussi, la lecture de la Bible et notamment celle de Ben Sira le Sage ne peut être plus clair :
“Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance”. (Ben Sira le Sage, chap 2).
La souffrance fait partie de la vie
“La Bible, poursuit le prêtre, contient plusieurs versets qui nous expliquent pourquoi la souffrance, le fait de souffrir, d’avoir des difficultés, n’est pas toujours aussi grave qu’il n’y paraît. Si la souffrance est inévitable, nous pouvons lui donner un sens. Et il ne s’agit pas de souffrir pour souffrir, mais d’une tribulation offerte, acceptée, qui porte des fruits d’éternité”, comme le dit saint Paul (Rm 5, 3-5).
“Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné”, assure le jésuite.
La souffrance fait partie de la vie. Personne n’aime souffrir, c’est naturel, mais si vous souffrez, donnez-lui au moins un sens, offrez-la. Demandez la conversion des pauvres pécheurs, la sainteté de nos prêtres, de nos familles, de nos jeunes… Il y a tant de choses pour lesquelles vous pouvez offrir votre souffrance. “Il vaut mieux être sur la croix avec Jésus que de le regarder d’en haut”, disait un saint. Et le prêtre jésuite de conclure : “Je vais vous confier un secret : dans les moments d’épreuve, j’aime aller au Tabernacle et rendre visite à Jésus. Il est toujours là, prêt à nous aider, à fortifier nos âmes, à nous réconforter. Courage ! Soyez patients et priez beaucoup. Ayez la foi, que Dieu vous bénisse !”