Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
L’été est une période propice pour prendre du recul, relire l’année écoulée et réfléchir à l’année à venir. Une période propice pour définir ses attentes, ses désirs, ses objectifs. Savoir discerner et savoir dire non sont autant nécessaires qu’accepter d’aider telle ou telle cause. Le service portera d’autant plus de fruits que le cœur sera à la tâche, l’intelligence disponible et les forces au rendez-vous.
De multiples engagements s’offrent à chacun. En couple : rejoindre une Équipe Notre Dame ou une maisonnée de l’Emmanuel ? Envers les autres : devenir responsable de l’APEL de l’école de ses enfants ou être membre d’un OGEC ? Accepter de faire le catéchisme de la première communion ? Organiser des dîners de réflexion pour les lycéens de sa paroisse ? Plus largement encore : devenir brancardier à Lourdes ? Rejoindre la Conférence Saint Vincent de Paul ? Décider de rendre visite régulièrement aux personnes âgées de sa famille ? Donner un coup de main une fois par mois à la soupe populaire de son quartier ?
Il est possible de servir de mille façons: certains parents prennent la casquette de coach sportif pour les collégiens le week-end, d’autres créent un groupe de ciné-club pour les adolescents. Le panel est large, tant en terme de choix d’association qu’en niveaux de responsabilité. La question “Et vous, vous faites quoi à l’année prochaine ?” est une simple occasion de réfléchir au juste équilibre entre ses engagements personnels, familiaux, professionnels et bénévoles, en gardant Dieu premier servi.
Comment discerner quels engagements accepter ?
“Nous avons rejoint les Équipes Notre Dame après avoir été appelés trois fois !”, confient Eric et Caroline. “Nous voyions ça comme un truc poussiéreux, un truc de grand-mère bien trop exigeant pour nous. Mais après trois appels, nous avons reconsidéré notre refus, nous demandant si le Seigneur n’insistait pas lui-même par la voix de ces amis. Cela fait douze ans maintenant et cela nous correspond tellement bien. Nous grandissons en couple et nous nous mettons au service du mouvement par diverses responsabilités.”
Avant d’accepter immédiatement une sollicitation et se lancer tête baissée dans trop d’engagements, au risque d’être à bout de force dès le mois de janvier, il est sage de commencer par faire le point sur les engagements actuels. Parmi ces engagements, lesquels souhaitons-nous poursuivre ? Est-il possible de servir d’une nouvelle façon ou de remplir d’autres responsabilités dans une association déjà connue ? Où y a-t-il besoin d’aide et lesquels de nos talents peuvent être mis à profit ? En effet, certaines personnes dynamiques et enthousiastes peuvent être souvent sollicitées : il est prudent de réfléchir s’il est bon de répondre positivement ou si les talents d’une autre personne pourraient être bienvenus. Appeler une personne à servir est une façon de lui montrer sa valeur et les bienfaits qu’elle peut apporter autour d’elle.
Entre les engagements actuels et les nouvelles responsabilités, quel temps restera-t-il pour la prière, le travail, le repos, le sport, au niveau personnel et familial ? Restera-t-il du temps en famille ou les yeux seront-ils (trop ?) souvent rivés sur la pendule pour jongler entre les différentes activités ?
Connaître ses goûts et ses talents
Très simplement, faire le point sur ses goûts et ses préférences aura un impact : une personne qui déteste les chiffres a peu de chances de s’épanouir en étant trésorière d’une association. A contrario, Bernard témoigne : “J’ai été responsable des achats de mon entreprise pendant des années, faire les comptes de la petite école de mon quartier ne m’est pas compliqué et cela me permet de côtoyer des personnes que je n’aurais pas rencontrées autrement.”
Ses goûts et ses talents, ce que j’aime faire et ce que je sais faire : des points à étudier avant d’accepter une mission, en gardant en tête que les compétences s’étoffent aussi par le service. L’adage dit : “Dieu n’appelle pas des gens capables, il rend capable celui qu’Il appelle”.