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De loin, l’église de San Caralampio, en Galice, dans le nord de l’Espagne, ressemble à une église ancienne, belle mais assez ordinaire. Elle est structurée selon un plan en croix latine : elle comporte trois nefs et un haut clocher. Un examen plus attentif révèle cependant le caractère unique de ce lieu de culte historique au service des catholiques de l’île de La Toja, depuis le XIIe siècle. Les murs de l’église sont en effet recouverts de coquilles Saint-Jacques qui scintillent sous la lumière du soleil espagnol, dégageant une vive lueur blanc-rosé.
Il n’est pas rare en Galice, région qui abrite la célèbre ville sacrée de Saint-Jacques-de-Compostelle, que les bâtiments soient recouverts de ces coquillages que l’on trouve en abondance sur les plages de la côte atlantique espagnole. Outre l’aspect esthétique, ils revêtent un certain intérêt puisqu’ils agissent également comme un isolant naturel contre l’humidité marine. Les gouttelettes d’eau qui s’évaporent de la surface de l’océan restent “coincées” dans l’extérieur ondulé de la coquille et n’atteignent pas les murs de l’église.
Une chapelle consacrée à la Vierge des Marins
L’église de San Caralampio a été fondée au XIIe siècle et est consacrée à la Vierge du Carmel, patronne des marins, et à saint Caralampio, martyr du IIIe siècle prié pour la guérison des maladies de peau. Les croyants souffrant de maux dermatologiques se rendaient à l’église, demandaient l’intercession de guérison de saint Caralampion et se baignaient dans les eaux de l’île.