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Emmanuel Macon persiste et signe. Le président de la République a rappelé ce mercredi 4 octobre lors d’un discours pour les 65 ans de la Constitution de la Ve République son désir de voir l’inscription dans la Constitution de la liberté des femmes à recourir à l’avortement aboutir “dès que possible”. “J’ai exprimé mon souhait, le 8 mars dernier, que nous puissions trouver un texte accordant les points de vue entre l’Assemblée nationale et le Sénat et permettant de convoquer un Congrès à Versailles”, a souligné le chef de l’État. “Je souhaite que ce travail de rapprochement des points de vue reprenne pour aboutir dès que possible.”
“La constitutionalisation de l’IVG, dont l’accès n’est nullement menacé, est en total décalage avec la réalité de terrain”, a réagi dans la foulée l’association Alliance Vita, qui accompagne depuis plus de 20 ans des femmes et des couples confrontés à des grossesses inattendues. “Avant de prendre toute mesure concernant un acte qui est loin d’être anodin et qui met des vies en jeu, la priorité politique doit être de conduire une étude impartiale qui analyse les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement en France.”
Tandis qu’Emmanuel Macron a assuré dans son discours ne pas vouloir revisiter la Constitution “sous le coup de l’émotion” ou “pour répondre à des modes”, l’avocat et essayiste Erwan Le Morhedec a fait par de son étonnement sur le réseau social X (anciennement Twitter) : “Apparemment, ça ne vaut pas pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution, dont le surgissement dans notre actualité après une décision d’une cour suprême étrangère a des allures de mode…”