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Le rosaire était la prière préférée de saint Jean Paul II. “Quelle prière merveilleuse ! Merveilleuse dans sa simplicité et sa profondeur”, s’extasiait le saint Pape qui exhortait les catholiques à se saisir de leur chapelet. Cet appel n’est pas resté lettre morte pour Teresa Rodriguez, fondatrice des “Rosary teams” (équipes du rosaire, ndlr) aux États-Unis. Alors qu’elle travaille en tant qu’infirmière en soins palliatifs dans un établissement spécialisé du Colorado, elle se rend compte que beaucoup de patients ont le désir de prier mais que peu de structures leur en offrent la possibilité. Durant toute son enfance, Teresa récitait le chapelet en famille, sous l’impulsion de sa mère Marian. C’est ainsi qu’en 2019, elle décide de fonder les équipes du rosaire pour poursuivre cette fidélité à cette prière.
Par petits groupes, les bénévoles se rendent dans différents établissements : hôpitaux, centres de soins palliatifs, maisons de retraite… Et prient le rosaire avec les personnes âgées en méditant les mystères de la vie du Christ et de la Vierge Marie. “Prier avec les résidents qui sont parfois oubliés a un impact spirituel énorme sur la vie aussi bien des résidents que des bénévoles”, témoigne Teresa auprès de l’édition américaine d’Aleteia. “Les bénévoles de l’équipe du Rosaire s’occupent de l’âme des résidents et reçoivent en retour une abondance de joie.”
Une entraide spirituelle
Lors de la création de l’association, quelques bénévoles des paroisses locales ont commencé à venir prier le chapeler une fois par semaine avec les résidents du centre de soins situé à Boulder, où travaille Teresa. Rapidement, l’initiative a eu du succès : d’une fois par semaine, les bénévoles sont passés à trois. Mais surtout, les équipes du rosaires se sont constituées dans d’autres établissements : elles comptent aujourd’hui 230 bénévoles au service des personnes âgées, répartis dans plus de 100 centres de soins situés pour la plupart dans l’archidiocèse de Denver. Dans l’Ohio et le Texas, des équipes ont aussi vu le jour.
Pour beaucoup de personnes âgées, souvent seules, le rosaire prié avec ces bénévoles est une grande source de joie et de force, constate Teresa. “Récemment, après avoir terminé le chapelet avec une résidente, elle m’a dit : “Merci, maintenant je n’ai plus à le prier seule le soir.” Nous ne sommes pas faits pour être seuls et avons besoin de nous entraider sur le chemin vers Dieu, en nous nourrissant spirituellement tout au long du chemin.”
Vendredi 27 octobre, Teresa a voulu répondre à la demande du pape François de prier à l’intention de la Terre sainte. Avec les résidents et patients accompagnés, les équipes du rosaire ont récité le chapelet pour demander la paix et la fin des combats entre Israël et le Hamas. Pour Teresa, répandre la dévotion au rosaire et le prier avec ceux qui sont seuls et affaiblis est la priorité. “J’encourage tout le monde à prier le chapelet, même une dizaine seulement, avec ses amis, sa famille et les résidents des maisons de retraite, que ce soit en personne, ou par téléphone si une visite n’est pas possible. Ce vendredi bien-sûr, mais aussi tout au long de l’année.”
En France aussi, le rosaire contribue à unir dans l’effort spirituel. De nombreuses initiatives permettent de se retrouver entre fidèles pour prier le chapelet dans la semaine, à l’image des équipes du Rosaire, Mouvement d’Apostolat des Laïcs créé en 1955. Chaque mois, ses membres se réunissent en petits groupes pour prier le rosaire ensemble, dans un but missionnaire : inviter voisins, amis et tous ceux “qui n’ont pas l’habitude d’aller à l’église”.