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Plus l’être humain vieillit, plus il peut ressentir de la peur, principalement parce qu’il a le sentiment d’être confronté à une réalité imminente : la mort. Ce sentiment devient encore plus aigu lorsque, dans son entourage, des parents ou des amis commencent à mourir. “Dans une certaine mesure, ce sentiment est normal”, explique la thanatologue Claire Flores à la rédaction portugaise de Aleteia. “Cependant, si un spécialiste n’est pas consulté à temps, ce sentiment peut se transformer en thanatophobie, une forme d’anxiété intense et incontrôlable, caractérisée par la peur de sa propre mort ou celle de ses proches”.
Les personnes qui ont peur de mourir ratent la grande opportunité qui s’offre à eux de s’émerveiller de la vie. Elles se concentrent souvent davantage sur ce qui se passera dans le futur et arrêtent de vivre dans le présent, en oubliant de se réjouir de ce qu’elles ont maintenant. “Nous devons être réalistes et réaliser qu’un jour nous allons mourir”, explique la spécialiste Claire Flores. “Il est bon de se préparer dès maintenant : dans une vie alignée sur notre foi, en mettant de l’amour dans nos relations sociales, et de la bonté dans nos actions, nous pourrons profiter au maximum du temps qu’il nous reste”.
D’abord, vivre
Il est important de faire tout son possible pour cesser de prêter attention à toutes les pensées fatalistes qui empêchent de profiter de la vie, pour préférer donner de l’importance aux pensées positives qui rendent heureux.
Après tout, la mort est l’une des rares certitudes de la vie, alors pourquoi la craindre autant ? Il vaut mieux profiter pleinement de la vie, de l’instant présent, de ses proches, avant qu’il ne soit trop tard. “S’il est vrai qu’un jour nous allons mourir, il est encore plus vrai qu’il nous faut d’abord vivre”, commente Claire Flores.
La seule façon de maîtriser la peur de la mort est d’en parler et non de la nier, comme un sujet délicat. De plus, en tant que croyant, vous pouvez vous rappeler ce que le Christ enseigne : de tout mal, il peut faire jaillir le bien, donc derrière ce qui semble être la pire chose de sa vie se cache peut-être la plus grande bénédiction.