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On oublie trop souvent que les illustres apôtres étaient aussi des hommes, et que leur vie, à l’image de la nôtre, connut aussi son lot de joies et de douleurs. Jésus a réuni autour de lui une petite communauté. Parmi elle, douze hommes, les douze apôtres, qui ont vécu ensemble le ministère public du Christ. Ils l’accompagnèrent aussi dans les moments de joie inhérents à sa vie d’homme, et que l’on ne peut qu’imaginer, faute d’être rapportés dans l’Evangile. On sait pourtant que certains, selon la tradition, reçurent un surnom, signe de leur mission, ou simplement de l’attachement amical et fraternel qui les liait les uns aux autres.
Simon
dit Pierre
C’est Jésus qui attribue à Simon le nouveau nom de Kepha, transcrit Pierre. Le nom grec, Petros, n’est alors pas un prénom, mais le Christ, s’appuyant sur le jeu de mots “Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église “(Mt 16, 18), confie ainsi à Simon-Pierre une nouvelle mission.
André
surnommé Protoclet
Issu du grec ancien πρῶτος, protos et καλέω, kaléô, ce surnom signifie littéralement “appelé le premier”, puisqu’André, frère de Simon-Pierre, fut le premier des Douze que Jésus appela à sa suite.
Jacques
dit le Majeur
Rien d’original ici : Jacques le Majeur fut appelé ainsi pour le distinguer de Jacques le Mineur, car, selon la tradition, il fut appelé avant lui. Il est le frère de Jean, et le fils de Zébédée, de qui il a appris son métier de pécheur. Il est aussi surnommé “fils du tonnerre” avec son frère.
Jean
dit le fils du tonnerre
C’est Jésus lui-même qui nomme “Boanerguès”, c’est-à-dire “Fils du tonnerre” les deux fils de Zébédée ; Jean, et son frère Jacques le Majeur, comme le rapporte saint Marc dans son Evangile (Mc 3, 17). Si le texte ne s’attarde pas sur l’explication de ce surnom, certains y ont vu une référence affectueuse au caractère fougueux des deux frères
Barthélémy
dit Nathanaël
D’étymologie araméenne, Barthélémy signifie littéralement “fils de Tolmaï” (bar-Tolmaï), tandis que Nathanaël se traduit de l’hébreu par “Dieu a donné”. Comme pour Matthieu, on peut donc penser que ce nom correspond au nom reçu de Jésus après son appel.
Matthieu
ou Lévi, fils d’Alphée
Selon les Évangiles, Matthieu-Lévi était collecteur d’impôts, c’est-à-dire un publicain, et sa profession lui valait le mépris de ses pairs en terre occupée. Si Matthieu signifie littéralement “Don de Dieu”, Luc et Marc l’appellent Lévi, fils d’Alphée, ce qui laisse penser que Matthieu est le nom donné à Lévi après sa conversion.
Thomas
dit Didyme (le Jumeau)
Comme Pierre, Thomas n’est pas un prénom avant d’être porté par l’apôtre, publicain appelé à la suite du Christ. Son nom signifie en fait “jumeau” en araméen (תְּאוֹמָא, Tʾōmā), et vient du grec Didymos.
Jacques
le Mineur
Jacques le Mineur fut appelé ainsi pour le distinguer de Jacques le Majeur, fils de Zébérée et frère de saint Jean. D’après les Actes des Apôtres, il devient le chef de file de l’Église judéo-chrétienne de Jérusalem (Ga 1, 19) lorsque saint Pierre est contraint de quitter la ville en 44.
Jude
dit Thaddée
Jude est appelée Thaddée dans les évangiles de Marc et de Matthieu, probablement pour le distinguer de Judas l’Iscariote, puisque ces deux noms sont identiques en araméen comme en grec.
Simon
dit le zélote
Aussi surnommé le Cananéen, Simon appelé le zélote dans l’Évangile de saint Luc et dans les Actes (1, 13), probablement en référence au groupe zélote, mouvement politique et religieux du Ier siècle qui organise une rébellion violente en réaction à l’occupation romaine.
Judas
dit l’Iscariote
L’origine de cette appellation demeure discutée, sans que l’on ne sache précisément si elle fait référence à son lieu d’origine, à son appartenance à un groupe de résistance, comme Simon le zélote, à son caractère ou à sa trahison.