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Gérald Darmanin a annoncé le 10 décembre qu’il présenterait “dans les semaines à venir” (aucune date précise n’a pour le moment été dévoilée, ndlr) en Conseil des ministres la dissolution d’Academia Christiana, association catholique traditionaliste. Fondée en 2013 et présidée par Victor Auber, ancien professeur de français et de philosophie dans un établissement privé hors contrat, cette association se définit comme un institut de “formation intégrale” avec une dimension “spirituelle, morale, intellectuelle et sportive”.
“Ce n’est pas une association qui correspond, nous semble-t-il, aux valeurs de la République”, a justifié Gérald Darmanin sur CNews et Europe 1 le lundi 11 décembre. “À travers son discours, ses références et le choix de ses intervenants, l’association promeut en effet la discrimination et la haine à l’encontre des personnes de confession juive, des immigrés, des homosexuels et des femmes”, estime encore le ministère de l’Intérieur dans une lettre adressée à l’association et révélée par Valeurs Actuelles. L’association, qui réfute l’ensemble des accusations formulées à son égard et dénonce le manque de faits concrets permettant de caractériser une infraction, a déjà annoncé son recours devant le Conseil d’État. Mais quelle est la procédure utilisée par le gouvernement pour engager la dissolution d’un groupe ? Sur quels outils et quels fondements s’appuie-t-il ?