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Alors que l’Église célèbre la Journée Mondiale du Malade le 11 février, le pape François lance dans sa vidéo d’intention de prière de février un vibrant appel afin que les malades en phase terminale “bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité”. Chaque année, pas moins de 40 millions de malades ont besoin de soins palliatifs. Le Pape encourage donc chacun à soutenir les malades tout en soulignant le “rôle déterminant” des familles, qui “ne peuvent pas être laissées seules”. Il explique que “si la guérison n’est pas toujours possible, nous pouvons toujours prendre soin des malades et les entourer de tendresse et de douceur”.
Donner son soutien
Cet appel résonne d’autant plus en France où un projet de loi visant à légaliser “l’aide active à mourir” pour les personnes en fin de vie pourrait être voté dans les prochains mois. Au lieu de chercher à tout prix à abréger la vie terrestre de ces patients, le pape François invite chacun à se trouver avec amour vers ceux qui attendent la mort. Prendre soin d’un malade passe par des paroles apaisantes, des prières, des gestes de tendresse envers ceux qui ne peuvent plus s’exprimer.
Suivre les pas du “Bon Samaritain”
Mais « prier change-t-il vraiment quelque chose ? ». C’est une question légitime face à l’impuissance que l’on peut éprouver devant la maladie. À cela le père Fréderic Formos, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape, répond que lorsque la “maladie frappe à la porte de notre vie, tous nous ressentons toujours le besoin d’avoir quelqu’un qui soit près de nous” tout comme “le bon Samaritain dans la parabole de l’Évangile”. Il peut sembler dérisoire de donner cette attention face à tous les soins médicaux que l’on prodigue. Or à travers nos prières, nos paroles et nos gestes, nous exprimons notre amour et notre espérance. Alors comme François nous y invite “prions pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité”.