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“Avons-nous découvert le visage de Dieu comme Père de la miséricorde, ou croyons-nous et proclamons-nous un Dieu froid et distant ?”. C’est la question qu’a posée le pape François aux fidèles catholiques en célébrant la prière de l’angélus, le 4 février 2024, sur la place Saint-Pierre. Méditant le passage de l’évangile de saint Marc (Mc 1, 29-39) dans lequel Jésus opère de nombreuses guérisons en allant “à la rencontre de l’humanité blessée”, le Pape a souligné devant la foule que Dieu “n’est pas un maître détaché qui nous parle d’en haut”.
Le chef de l’Église catholique a ainsi appelé à “abandonner le Dieu que nous croyons connaître”, et à se défaire de “l’idée d’un Dieu distant, froid, indifférent à notre sort”. Le Dieu chrétien est en effet “un Père plein d’amour qui se rend proche, qui visite nos maisons, qui veut sauver et délivrer, guérir de tous les maux du corps et de l’esprit”, a-t-il assuré. Exhortant à ne pas se contenter d’être des “chrétiens de sacristie” ou des “chrétiens de salon” qui prient “seulement pour (se) sentir en paix”, le pape François a invité le peuple des fidèle à “aller vers les autres pour répandre la consolation de Dieu”. Car la foi, a-t-il insisté, n’est pas “une consolation intimiste qui nous laisse tranquilles”.