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Sainte Joséphine Bakhita est une femme africaine du XIXe siècle qui a vécu de nombreuses épreuves et horreurs. Très jeune, elle a été kidnappée, battue et vendue comme esclave. Elle a eu une vie difficile, mais lorsqu’elle s’est convertie au christianisme, elle a trouvé une profonde espérance dans l’amour de Jésus-Christ qui l’a aidée à surmonter toutes les souffrances et les épreuves qu’elle avait vécues.
Dans son encyclique sur l’espéranceSpe Salvi(2007), le pape Benoît XVI avait souligné son exemple :
Jusqu’alors, [Joséphine Bakhita] n’avait connu que des maîtres qui la méprisaient et qui la maltraitaient ou qui, dans le meilleur des cas, la considéraient comme une esclave utile. Cependant, à présent, elle entendait dire qu’il existait un “Paron” [maître] au-dessus de tous les maîtres, le Seigneur des seigneurs, et que ce Seigneur était bon, qu’Il la connaissait, qu’Il l’avait créée elle aussi, et plus encore qu’Il l’aimait. Elle était aimée par le “Paron” suprême, face auquel tous les autres maîtres n’étaient que de misérables serviteurs. Elle était connue, aimée et elle était attendue. Ce Maître avait été lui-même battu et maintenant Il l’attendait “à la droite de Dieu le Père.
C’est cet amour de Dieu qui a donné à sainte Joséphine Bakhita une espérance que nulle personne ne pouvait atteindre seule :
Désormais, elle avait une “espérance” – non seulement la petite espérance de trouver des maîtres moins cruels, mais une grande espérance. Elle se sait définitivement aimée et attendue par cet Amour quoi qu’il lui arrive. Par la connaissance de cette espérance, elle était “rachetée”, elle ne se sentait plus esclave, mais libre fille de Dieu. Elle comprenait Paul qui rappelait aux Éphésiens qu’avant, ils étaient sans espérance et sans Dieu – sans espérance parce que sans Dieu.
Cette nouvelle espérance en Dieu habitait chaque partie de son être et elle la transmettait à tous ceux qu’elle rencontrait :
Dans ses différents voyages en Italie, elle cherchait à encourager la mission : elle se sentait le devoir de transmettre au plus grand nombre de personnes la libération qu’elle avait obtenue à travers la rencontre avec Jésus Christ. Elle ne pouvait pas garder pour elle cette espérance qui était née en elle et qui l’avait rachetée. Cette espérance devait être transmise à beaucoup de personnes, elle devait rejoindre tout le monde.
Lorsque la vie devient difficile, souvenez vous de la vie de sainte Joséphine Bakhita, demandez lui son intercession et la vertu de l’espérance avec laquelle il est possible de supporter toutes les épreuves.