Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Un médecin de l’association Caritas a été enlevé dans le sud du Tchad par des hommes armés vendredi 9 février, ont annoncé les autorités du pays. Aleksandra Kuligowska, une bénévole polonaise de l’ONG catholique, travaillait à l’hôpital Saint-Michel à Dono Manga, située à 400 km de la capitale du pays, lorsque quatre hommes l’ont kidnappée avec l’un de ses collègues, de nationalité mexicaine.
Les ravisseurs ont pris la fuite à moto avec leurs otages, avant de laisser s’échapper le médecin mexicain, sans relâcher sa collègue. Il semblerait que l’attaque ait été préparée, les ravisseurs ayant profité de l’absence des gardes le jour de la prière du vendredi pour pénétrer dans l’hôpital avec un faux patient. Le ministère des affaires étrangères polonais, qui a confirmé dimanche l’enlèvement du docteur Kuligowska, a annoncé que des recherches “intensives” menées par “les forces tchadiennes et françaises” (basées au Tchad, ndlr) sont en cours pour tenter de retrouver le médecin.
Kidnappée contre rançon
Si l’enlèvement n’a pas encore été revendiqué, le témoignage du bénévole qui a été abandonné sur la route laisse entendre que les hommes armés auraient agi dans l’espoir d’obtenir une rançon, sans l’intention de “faire du mal” aux otages. Leur identité reste inconnue, a assuré Mgr Nicolas Nadji Ban, évêque du diocèse de Laï, qui préside l’antenne locale de Caritas. Selon l’évêque, c’est la première fois qu’un enlèvement se produit “dans cette zone” du Tchad. Plus au sud en revanche, la région située à proximité des frontières avec le Cameroun et la Centrafrique est régulièrement le théâtre d’enlèvements de civils perpétrés par des bandits contre rançon.