Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Anticiper les réactions des uns et des autres, planifier les activités du week-end prochain, programmer ses prochains rendez-vous, discipliner son corps et son esprit… Vous avez parfois le sentiment de traverser votre vie au rythme d’un cheval lancé au galop sur un champ de course ? Courageux, tenace, toujours sur la brèche, volontaire… vous incarnez pour certains un idéal, celui d’une personne menant tambour battant vie professionnelle et vie personnelle.
Mais à force de tout planifier, ne finit-on pas par ne rien faire d’autre et passer à côté de la saveur même de l’existence ? Imaginez : vous êtes en vacances en train de visiter un incroyable musée… et vous pensez déjà à la réservation du restaurant pour le soir même ! Ou encore : vous profitez de l’anniversaire d’une amie… et estimez déjà l’heure à laquelle il faudra rentrer pour avoir voir quota d’heures de sommeil et vous réveiller en forme pour le brunch familial… d’ailleurs, il ne faudrait pas non plus y rester trop longtemps si vous voulez avoir le temps de lancer une machine ! Stop. Respirez à fond.
Poser un regard neuf sur ses habitudes
Ce temps du carême est aussi une période privilégiée pour poser un regard neuf sur ses habitudes. Concernant la planification, pourquoi ne pas alléger – même légèrement – son emploi du temps. Inviter la spontanéité et l’imprévu dans sa vie, c’est aussi une manière de renouer avec soi-même. Et avec l’essentiel, comme en ont témoigné de nombreux saints au fil des siècles. De manière très concrète, vous pouvez commencer par vous ‘sanctuariser’ une soirée libre par semaine. Et ce sera à vous, “au dernier moment”, de choisir quoi faire de ces heures : lire, faire du sport, prendre quelques minutes pour prier dans une église… Et si parfois le rythme recommence à s’accélérer et vous à vous sentir lancé au galop sur ce fameux champ de course, fermez les yeux et faites vôtre les mots de Charles de Foucauld : “Seigneur, je m’abandonne à toi. Quoi que tu fasses, je t’en remercie.”