Atteint d'une maladie génétique rare, Jonathan ne devait vivre que 9 mois. Le petit garçon qui va fêter ses 9 ans cette année a défié tous les pronostics et offre une véritable leçon d'espérance et de joie.
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Jonathan Kremer est un petit garçon joyeux de neuf ans, qui vit en Allemagne avec ses parents. Mais sa vie ne ressemble pas tout à fait à celle des autres garçons de son âge. Jonathan est atteint de nanisme microcéphalique ostéodysplasique primordial (MOPD) de type I, une anomalie génétique rare qui se manifeste notamment par une petite taille, une raideur musculaire et une immunité faible.
L’histoire commence lorsque les médecins identifient chez Simone, alors enceinte de Jonathan, des problèmes avec le placenta. Ils remarquent que le bébé ne se développe pas correctement. “En raison d’une précédente fausse couche et de saignements abondants au cours de cette grossesse, j’ai subi des examens approfondis chez un gynécologue”, raconte Simone. “Même avant la 16e semaine de grossesse, on a remarqué pour la première fois que le bébé ne se développait pas correctement. Il était beaucoup trop petit, donc la date d’accouchement calculée a été corrigée”.
Les médecins ont informé la future maman que sa grossesse présentait des risques. Finalement, Jonathan naît à 28 semaines de grossesse. Le bébé est minuscule : il ne pèse que 490 grammes et mesure seulement 29 centimètres. Au départ, Simone n’arrive pas à accepter le handicap de son fils et pense le confier à l’adoption. Mais son mari finit par l’empêcher de prendre cette décision. “Il a su sur quel bouton appuyer pour me faire réagir, écrit Simone sur les réseaux sociaux. Il m’a dit : “Je signe les papiers d’adoption. Mais c’est toi qui iras apporter les papiers aux autorités… ou tu iras à la clinique pour prendre soin de Jonathan.””
Un miracle qu’il faut protéger
Quand Simone finit par retourner à la clinique le lendemain, elle réalise que son fils fera toujours partie de sa vie, qu’il est un miracle qu’il faut protéger. Aujourd’hui, le petit garçon a va avoir 9 ans et mesure moins d’un mètre, ce qui équivaut à peu près à la taille d’un enfant d’un an. En Allemagne, seuls six enfants souffrent d’une telle maladie.”Dans la plupart des cas, les prédictions des médecins ne se sont pas réalisées : Jonathan peut s’asseoir, ramper et faire quelques pas avec de l’aide”, détaille Simone. “Il peut manger avec une cuillère. Il ne peut pas encore parler, mais il comprend presque tout ce que nous disons et il interagit avec nous. Il souffre d’épilepsie, mais grâce aux médicaments, les crises sont rares”.