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Ce dimanche devrait être une grande fête pour tous ceux qui ont trouvé et poursuivi leur vocation ! Une journée qui invite à la gratitude et à la prière d’action de grâce pour remercier le Seigneur des grandes missions qu’il confie à chacun. Et cela ne concerne pas uniquement les prêtres et les personnes consacrées. Dans son message pour la 61ème Journée mondiale de prière pour les vocations, le Pape cite aussi “les mères et les pères qui ne pensent pas d’abord à eux-mêmes, mais qui configurent leur existence en se mettant au service de leurs enfants”. Il pense également à “ceux qui accomplissent leur travail avec dévouement et esprit de collaboration”, sans oublier “tous les hommes et femmes de bonne volonté qui se dépensent pour le bien commun”.
Autant d’états de vie qui reflètent la beauté de l’Évangile et qui, s’ils sont conformes au dessein de Dieu, mènent au bonheur. Car répondre à l’appel divin est “la manière la plus sûre” de se réaliser en tant qu’homme ou femme : “Notre vie se réalise et s’accomplit quand nous découvrons qui nous sommes, quelles sont nos qualités, dans quel domaine nous pouvons les mettre à profit”, souligne le Pape.
Le but de toute vocation
Une journée de prière pour rendre grâce, donc, mais aussi pour demander au Seigneur de nouvelles et saintes vocations pour l’édification de son Royaume. Des vocations pour semer l’espérance dans un monde qui en a grandement besoin. “Il est décisif pour nous chrétiens de cultiver un regard plein d’espérance, pour pouvoir travailler avec fruit au service du Royaume de Dieu, Royaume d’amour, de justice et de paix”. Un appel d’autant plus urgent aujourd’hui, au regard des “défis historiques” qui marquent le monde. Le Pape fait ainsi allusion à “l’avancée menaçante d’une troisième guerre mondiale par morceaux”, aux foules de migrants à la recherche d’un avenir meilleur, à l’augmentation de la pauvreté et à la préservation de la planète. Ce à quoi s’ajoutent les épreuves et les difficultés de chacun.
C’est, à la fin, le but de toute vocation : devenir des hommes et des femmes d’espérance.
Cette année 2024, consacrée à la prière en préparation du Jubilé 2025 qui a précisément pour thème “Pèlerins d’espérance“, invite justement à ne pas désespérer et à se mettre en route comme des pèlerins. “Pèlerins parce qu’appelés à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres”. En répondant à son appel vocationnel, chacun est amené à semer l’espérance, à construire la paix, à contribuer à l’avènement d’un monde nouveau, “où l’on vit en paix, dans la justice et l’amour”. Ainsi, “nous sommes des pèlerins d’espérance parce que nous tendons vers un avenir meilleur et nous nous engageons à le construire le long du chemin”, assure le pape François .
“C’est, à la fin, le but de toute vocation : devenir des hommes et des femmes d’espérance”, souligne le Pape. Chaque personne, selon son charisme et son état de vie, est appelée à “donner corps et cœur” à l’espérance de l’Évangile. Une espérance qui “ne déçoit pas” (Rm 5,5) nous dit saint Paul puisqu’il s’agit de la promesse que Jésus a faite de demeurer toujours avec nous.