Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
“Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.” Et si les mères de famille étaient tout spécialement appelées à prendre le Christ au pied de la lettre ? Et si elles avaient un besoin urgent de souffler et de s’offrir une pause spirituelle ? Des mères de famille ont expérimenté les bienfaits d’une retraite spécifiquement dédiée aux femmes. Elles témoignent des fruits qu’elles ont pu goûter.
Architecte et mère de quatre enfants en bas âge, Claire revient tout juste de son premier pèlerinage Ultreia, dans le diocèse de Rouen. Ce week-end de marche pour les mères de famille, et plus généralement les femmes entre 25 et 70 ans, réunit tous les ingrédients pour faire une vraie pause dans son quotidien : marcher et prier entre femmes, n’avoir aucune logistique à gérer, être nourrie spirituellement. “Ce n’était pas si facile de lâcher prise, confie Claire. On est obligé d’être dans le moment présent et de se laisser porter, sans maîtriser ni connaître le programme – quand fait-on une pause, à quelle heure sera la messe, que va-t-on manger… Quel changement quand on a l’habitude de tout gérer à la maison !” Ces 48 heures offrent avant tout un vrai ressourcement spirituel. “Le simple fait de pouvoir aller à la messe, à un temps d’adoration et de confession, sans enfants à gérer ou logistique de baby-sitter à mettre en place, c’est incroyable ! se réjouit Claire. On revient physiquement lessivé mais spirituellement reboosté ! On a envie de remettre Dieu au centre de nos vies !”
S’extraire du quotidien
Sous les cocotiers de l’île Maurice, où elle habite en famille, Priscille a vécu cette même expérience de s’extraire, le temps d’un week-end, du quotidien. Elle a participé à une retraite pour les femmes prêchée par Béatrice Dufour, communautaire de l’Emmanuel et mère de six enfants. L’objectif ? Redécouvrir la beauté de la féminité et apprendre à devenir davantage épouse, mère, fille, sœur, amie. “Le simple fait de s’extraire de son quotidien, en laissant la logistique derrière soi, est une vraie pause”, souligne Priscille. Le week-end se vit en silence, ce qui force aussi à la déconnexion et au recueillement. “Le charisme de Béatrice Dufour pour nous interroger sur la vocation de la femme est très puissant. Je me souviens, en particulier, de son interrogation sur la tenue vestimentaire et les critères de nos choix d’habits. La moitié de la salle était en jean et baskets, cela nous a interrogées et bousculées ! Et tant mieux !” Enseignement, temps d’adoration, de louange, temps d’introspection… “Ces deux jours furent un vrai repos du corps, de l’esprit et de l’âme !” conclut Priscille.
Souffler et prendre du recul
Ces retraites dédiées aux femmes sont un temps béni pour celles qui traversent des épreuves. Elles sont l’occasion de souffler et de prendre du recul. “Nous venions de vivre une année très difficile et de perdre un petit bébé handicapé à neuf mois de grossesse, confie Maud. J’avais besoin de prendre du recul, de sortir de mon quotidien. J’ai vu une retraite spéciale mamans à Montligeon, organisée par la communauté saint Martin. Je me suis inscrite.” Maud ne connaît personne, a à peine regardé le thème de la retraite et, petit clin d’œil divin, découvre seulement sur place que Montligeon est le sanctuaire mondial des défunts. “La retraite est vraiment conçue pour les mamans, explique-t-elle, dans un cadre apaisant et chaleureux, avec des fleurs installées dans chaque chambre, des temps d’enseignement et d’échanges entre mamans. On est d’abord là pour souffler et se ressourcer.”
La difficulté est de continuer à faire vivre ces fruits, parce qu’on retombe vite dans ses mauvaises habitudes.
Le week-end offre aussi la possibilité d’aller voir un père ou une sœur et de pouvoir se raconter, prendre du recul sur ce que l’on vit, dans la prière et avec l’éclairage de la parole de Dieu. “Je suis vraiment rentrée reposée et ressourcée, avec des engagements en tête à mettre en place dans mon quotidien. La difficulté est de continuer à faire vivre ces fruits, parce qu’on retombe vite dans ses mauvaises habitudes. Je crois vraiment qu’une retraite par an est une nécessité dans la vie d’une maman, pour nous aider à garder le cap !”
Se reposer entre les mains du Seigneur
“Je n’ai jamais rien fait d’aussi reposant depuis que je suis maman !”, s’exclame Gabrielle, institutrice et mère de trois enfants, en se souvenant de son week-end de retraite. C’était chez les sœurs de la Consolation à Draguignan, avec trois amies. “Se mettre les pieds sous la table, se faire chouchouter, échanger entre mères, prendre le temps de prier… C’est vraiment un week-end hors du temps, rempli de bienveillance et de présence divine. On ne pense à aucune logistique, on est là uniquement pour être nourri intellectuellement, spirituellement et amicalement !” D’ailleurs, le mot d’accueil de la sœur donne le ton : “Je vous préviens, cette retraite est faite pour grossir ! Grossir spirituellement mais aussi dans votre corps ! Nourrissez-vous et reposez-vous !” Les mamans n’ont peut-être besoin de rien d’autre, après tout !