Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Mais qu’ont donc en commun Sharon Stone et le père Pedro Opeka ? Tandis que la première est une célèbre actrice américaine, le second est missionnaire à Madagascar. Pas grand-chose donc… Et pourtant ! Séverine Desmarest, photographe, a préparé une galerie de portraits en noir et blanc de personnes engagées dans des initiatives de paix. Ces portraits seront affichés sur les grilles de l’église de la Madeleine du 19 juillet au 8 septembre puis sur le parvis de Notre-Dame du 19 juillet au 31 décembre.
Âgé de 76 ans, le père Pedro Opeka se bat contre la pauvreté à Madagascar avec son association Akamasoa depuis 50 ans. Nominé à six reprises pour le prix Nobel de la paix, le père Pedro avait accueilli le pape François à Akamasoa en septembre 2019, pour une visite pontificale qui avait bouleversé les habitants. “Akamasoa est “l’expression de la présence de Dieu au milieu de son peuple pauvre”, avait notamment déclaré le pontife argentin. Dans ce pays où neuf habitants sur dix vivent sous le seuil de pauvreté, le Pape avait exhorté les habitants à ne “jamais baisser les bras devant les effets néfastes de la pauvreté”.
On doit résister à toutes les formes d’injustice, à toute oppression de l’être humain.
“On doit résister à toutes les formes d’injustice, à toute oppression de l’être humain”, avait-il confié à Aleteia lors de son passage à Paris en décembre 2022. “La pauvreté est une injustice, elle n’est pas tombée du Ciel, elle vient des hommes, de chacun de nous parce que nous n’avons pas pris nos responsabilités. Nous avons laissé une partie de nos frères et sœurs sur le chemin du progrès.” Sharon Stone avait quant à elle reçu en 2013 le Peace Summit Award, un Prix de la Paix venu saluer son engagement dans la lutte contre le sida. Parmi les visages exposés on retrouve aussi celui du Docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018. Surnommé « l’homme qui répare les femmes”, le médecin a créé il y a près de vingt ans l’hôpital de Panzi, situé dans le nord de la République démocratique du Congo, dont la particularité est de soigner des victimes de la violence qui sévit dans le pays, la grande majorité d’entre elles ayant été abusées sexuellement.