Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Même si le rôle des parents dans l’éducation de la foi de leurs enfants est primordial et irremplaçable, il ne faut pas négliger la place tenue par les autres membres, plus ou moins proches, de la famille. Leur mission est complémentaire de celle des parents. Pour que l’enfant grandisse et se construise dans la paix et l’harmonie, il est important qu’il puisse voir ses grands-parents, oncles, tantes, et autres membres de la famille, prier, participer à la messe et se comporter en chrétiens. À certaines périodes, l’enfant sera d’ailleurs plus sensible à leur exemple qu’à celui de ses parents.
Donner des conseils tout en respectant le choix des parents
Lorsque l’enfant vient en vacances chez ses grands-parents, par exemple, ceux-ci s’informent de ses habitudes et de ses besoins en matière d’alimentation, de sommeil, etc. Il est essentiel qu’ils le fassent aussi en ce qui concerne sa vie de prière. Comme dans les autres domaines, les vacances à l’extérieur doivent assurer à l’enfant la stabilité et la permanence indispensables à un développement serein et harmonieux, tout en lui permettant de s’ouvrir à d’autres manières de voir, de faire, d’être, que celles qu’il rencontre habituellement. Ce qui est vrai pour les questions matérielles, comme l’alimentation, l’est encore plus en ce qui concerne l’éducation de la f
oi.
Lire aussi :
Des astuces simples pour transmettre la foi à ses enfants
Par ailleurs, les membres d’une même famille peuvent beaucoup s’entraider dans l’éducation de la Foi de leurs enfants : échange d’idées, de conseils, ou tout simplement exemple silencieux qui ranimera la confiance, donnera envie de faire plus et mieux, montrera sans discours qu’aider les enfants à marcher vers le Seigneur est une grâce offerte à tous les parents. Il arrive que l’éducation de la Foi est un sujet qu’on n’aborde pas toujours facilement en famille, même lorsqu’on sent le besoin d’un conseil ou d’un encouragement. Il est vrai que c’est une question tellement importante et profonde à la fois qu’on ne peut pas en parler n’importe quand et n’importe comment.
Montrer l’exemple
Il est important d’entretenir un climat de confiance où chacun se saura accueilli et aimé tel qu’il est, sans jugement ni critique. Un climat de discrétion aussi où l’on pourra parler sans crainte d’entendre ses propos répétés à tous échos, non par goût du secret mais par respect de ce qui ne peut être déballé sur la place publique. L’aide des grands-parents (entre autres) peut particulièrement s’exercer aux heures les plus marquantes de la vie chrétienne de l’enfant : baptême, première communion, etc.
Lire aussi :
Comment prier avec ses enfants… sans cris ni énervements ?
Ils peuvent beaucoup contribuer, par leur attitude, à entretenir la ferveur de l’enfant, à la favoriser en accordant vraiment la première place à l’aspect religieux de la fête et non aux légitimes réjouissances familiales qui l’entourent. Il ne faut pas se vexer, par exemple, de ne pas être invités à la profession de foi d’une nièce à qui les parents veulent offrir le calme d’une certaine intimité. Il faut arriver à l’heure à la messe de première communion afin que l’enfant constate que ses proches prennent cela très au sérieux. Il est aussi important d’aider l’enfant à rester centré sur l’essentiel en n’offrant pas n’importe quel présent.
Penser aux cadeaux (mais pas n’importe lesquels)
Les cadeaux sont d’ailleurs un autre moyen de collaborer à l’éducation de la Foi, et pas seulement à l’occasion des événements religieux. Il ne s’agit pas exclusivement des livres religieux et des objets de piété à Noël, aux anniversaires… cela aurait certainement l’effet exactement inverse ! L’important est plutôt d’avoir toujours le souci de collaborer à l’éducation chrétienne de l’enfant. On n’est pas chrétien seulement lorsque l’on prie et que l’on va à la messe. On est chrétien partout et toujours.
Un enfant doit pouvoir grandir dans la vie chrétienne quand il joue, quand il lit ou écoute de la musique. Il y a des jouets et des livres qui vont dans le sens d’une éducation chrétienne et d’autres à l’opposé. Bien sûr, cela dépend aussi de l’usage qu’on en fait. Par ailleurs, sans tomber dans l’excès, il n’est pas défendu d’offrir un cadeau à caractère religieux comme un joli petit livre bien illustré et qui permettent d’aborder avec les enfants toutes sortes de questions essentielles. Heureux les enfants qui peuvent compter sur leurs grands-parents et leurs oncles et tantes pour les aider à marcher vers Dieu. Heureux sont-ils aussi s’ils ont de vrais parrains et marraines et s’ils profitent de l’exemple et du soutien de leurs frères et sœurs.
Christine Ponsard