Olivia, 34 ans, et sa belle-mère Sophie.
Ce sont « leurs hommes », dixit, qui s’occupent des enfants ce dimanche, affirment les deux femmes avec un sourire. « Cela peut paraître un peu bizarre mais je viens ici pour représenter les hommes. Les pauvres ! On est en train de leur dire : “On n’a pas besoin de vous”. Je ne mets pas en doute le fait qu’un couple de femmes puisse bien s’occuper d’un enfant mais je souhaite que l’État n’essaie pas de désunir ce qui est le fondement d’une société et qu’il prenne soin de la cellule familiale », explique Sophie, architecte d’intérieur. En parallèle, détaille-t-elle, sur
le plan écologique, « la manipulation des embryons est une catastrophe. Cela n’a aucun sens. On n’est pas une quantité de cellules qu’on gère, on est un être humain. Et ce qui est terrible, c’est que cela va enrichir ceux qui sont déjà riches. Cela va devenir une marchandisation et un moyen de faire des sous ».