L’icône « Marie, Siège de la Sagesse » ou « Maria, Sedes Sapientiae », conçue par un artiste jésuite (P. Yvan Rupnik) à la demande de Jean Paul II pour le Jubilé de l’an 2000 et confiée chaque année à délégation universitaire, a été remise le 30 novembre au monde étudiant français par une délégation brésilienne.
En recevant cette icône, le monde étudiant est invité « à prier et méditer en prenant Marie comme modèle de sagesse humaine, et Mère de la sagesse divine qu’est le Christ », indique un communiqué du Réseau Ecclesia Campus, la pastorale étudiante en France.
Cette icône circulera « partout où des étudiants vivent, travaillent et prient : Aumôneries Étudiantes, Communauté Chrétiennes (CC) de Chrétiens en Grande Ecole (CGE), Universités Catholiques, foyers étudiants, groupes de prière… Elle sera présentée aux aumôniers étudiants réunis pour leurs Assises nationales annuelles à Paris, les 3 et 4 décembre prochain à la Conférence des Evêques de France ».
Comme chaque année, le pape François a rencontré les étudiants des universités romaines, à l’occasion de la nouvelle année liturgique. Dans la basilique Saint-Pierre, devant des milliers de jeunes, il a présidé l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps qui « nous prépare à l’arrivée du Seigneur dans nos cœurs et dans nos vies » (News.va).
« Votre volonté et vos capacités, unies à la puissance de l’Esprit Saint qui habite en chacun de vous depuis le jour de votre baptême, vous permettent d’être non pas spectateurs, mais protagonistes des événements contemporains. S’il vous plaît, ne regardez pas la vie du haut du balcon, (…) portez la vie, la lutte pour la dignité des personnes, la lutte contre la pauvreté, la lutte pour les valeurs, et tant de luttes que nous trouvons aujourd’hui », a invité le pape François.
« Le contexte socio-culturel dans lequel vous êtes insérés est parfois appesanti par la médiocrité et par l’ennui. Il ne faut pas se résigner à la monotonie de la vie quotidienne, mais cultiver des projets de longue haleine, aller au-delà de l’ordinaire : ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse ! », a-t-il lancé en citant bienheureux Pier Giorgio Frassati : « Vivre sans foi, sans patrimoine à défendre, sans soutenir la vérité dans une lutte continue, n’est pas vivre mais vivoter. Nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (Lettre à I. Bonini, 27.II.1925).