22/04/2014
Il s’agit d’un bien triste anniversaire. Il y a un an jour pour jour, le 22 avril 2013, Mgr Boulos Yazigi et Mgr Yohanna Ibrahim, respectivement évêques des Eglises grecque-orthodoxe et syriaque-orthodoxe de la ville d’Alep, en Syrie, étaient enlevés par un groupe armé alors qu’ils étaient tous deux en voiture. Le diacre qui se trouvait au volant avait été tué.
365 jours ont passé sans aucune nouvelle fiable des deux évêques. De nombreuses rumeurs se sont propagées au cours de cette année. Leur libération prochaine avait été parfois évoquée, notamment lors de la libération des religieuses de Maaloula. Mais l’espoir avait rapidement laissé place aux craintes et désillusions, lorsque leur assassinat avait été mentionné en juin dernier.
Le pape François a plusieurs fois appelé à prier pour les deux évêques au cours de cette année. Il avait rappelé la situation dramatique dans laquelle est plongée la Syrie en affirmant quelques jours après le drame que « l’enlèvement des deux évêques, qui suscite des hypothèses contradictoires, est un nouveau signe de la situation tragique que traverse le pays syrien, où la violence continue à semer la mort et la souffrance ».
L’assassinat du père jésuite néerlandais, le père Frans van der Lugt, à Homs le 7 avril dernier, avait également bouleversé les chrétiens du monde entier. Avant de mourir, il avait témoigné des dangers qu’encourent les chrétiens dans le pays et de la situation catastrophique en Syrie : « Comment pourrais-je partir ? – avait-il dit – C’est impossible. Si les Syriens souffrent, je peux partager leur souffrance et leurs problèmes. Etre avec eux, leur donner un peu de consolation, de communication d’empathie. »
Lire l’article d’Aleteia:Les deux évêques enlevés, victimes de l’indifférence mondiale ?
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