Dans la nuit du 26 au 27 juin, à l’occasion de la Journée internationale des Nations unies de soutien aux victimes de la torture (26 juin), les chrétiens du monde entier s’engagent à soutenir par leurs prières ceux qui souffrent aux mains des bourreaux.
Ils sont Bahreïni, Érythréens, Chinois, Mexicains… Ils ont été battus, violés, torturés, emprisonnés. Pour leur engagement en faveur des droits de l’homme, pour leur engagement politique, pour avoir protégé les plus pauvres, pour le choix de leur orientation sexuelle. Pour les faire taire, pour les faire parler…
Les chrétiens sont appelés à porter toutes ces victimes de tortures dans leurs prière, en veillant partout dans le monde, dans une nuit où «
la prière se fait cri et louange, accompagne les actions et les relaie jusqu’au cœur de Dieu », invite l’ACAT (l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) sur sa
page spéciale.
A cette occasion, le
Conseil d’Eglises chrétiennes en France(CECEF) invite
les chrétiens à soutenir tout particulièrement
Meriam Yehya Ibrahim Ishag, la jeune chrétienne condamnée à mort pour apostasie en vertu de la loi islamique en vigueur au
Soudan. Dans leur
communiqué, les membres du CECEF en France, disent avoir appris «
avec consternation » la condamnation à mort de Meriam Yehya Ibrahim Ishag, par un tribunal de Khartoum, pour avoir prétendument abandonnée la religion islamique, rappelant que «
cette jeune mère de deux enfants a également été condamnée à cent coups de fouet pour « adultère », du fait que son mariage avec un chrétien a été considéré comme non valide par le tribunal qui l’a jugée ».
Considérant que
Meriam Yehya Ibrahim Ishag a été déclarée coupable uniquement en raison de ses croyances et de son identité religieuses, le CÉCEF exhorte les autorités soudanaises à veiller à ce que la jeune chrétienne soit libérée immédiatement et sans condition, et à abolir la flagellation et la peine de mort.
Les coprésidents du CÉCEF encouragent les chrétiens en France à signer la pétition préparée par l’ACAT pour soutenir Meriam Yehya Ibrahim Ishag:
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