25/06/2014
Arrêtée hier matin à l’aéroport de Khartoum par une quarantaine de policiers du Service national de renseignement et de sécurité (NISS) au lendemain de sa sortie de prison où elle venait d’accoucher, Meriam Yahia Ibrahim Ishag avait été emmenée avec son époux Daniel Wani et leurs deux bébés Martin et Maya vers une destination inconnue. (cf Aleteia). Succédant à la joie de la libération de cette jeune mère de famille chrétienne condamnée à mort pour « apostasie », la nouvelle de cette arrestation de toute la famille avait fait l’effet d’une bombe !
Or voici que le département d’Etat américain, par la voix de sa porte-parole Marie Harf, assure que le gouvernement soudanais l’a informé hier soir que la famille n’était pas « arrêtée » mais « temporairement retenue pendant plusieurs heures à l’aéroport pour des questions relatives à leur voyage », rapporte le Parisien . En attendant d’en savoir plus sur les motifs de cette « retenue » (opérée sans aucune retenue et dans le plus grand arbitraire alors que la famille s’apprêtait à quitter le territoire !), retenons que les Etats-Unis assurent agir pour faire sortir du Soudan Meriam avec son mari, citoyen américain, et leurs deux enfants.