La petite ville de Pennsylvanie ne lésine pas sur les moyens. À quelques semaines de la visite du Pape à Philadelphie, Middletown, située à deux heures de là, a récemment décidé de décréter l’état d’urgence pour mieux préparer le séjour du pape François. Une manière pour la modeste commune d’augmenter sa sécurité tout en profitant du remboursement fédéral prévu dans ces conditions.
Permettre à la police de mobiliser un maximum de forces
Si la méthode peut sembler radicale, elle risque de s’avérer appropriée : plus de 1,5 million de personnes sont en effet attendues à Philadelphie et dans les environs, ce qui générera un trafic automobile et ferroviaire extrêmement dense. Pour assurer l’ordre, la police locale devra fonctionner à plein régime et appliquer un système d’heures supplémentaires à ses agents. L’état d’urgence était ainsi le seul et unique recours possible pour les autorités locales pour permettre à la police de mobiliser un maximum de forces. “Décréter un état de classification d’urgence permet de demander des agents supplémentaires et du matériel tel que des signalétiques électroniques”, explique Joseph Bartorilla, chef de la police de Middletown. Bien que la petite ville soit la première à déclarer l’état d’urgence, elle ne sera probablement pas la dernière : Warminster et Tullytown envisageaient de suivre le même exemple. L’état d’urgence sera en vigueur à Middletown du 25 au 28 septembre 2015.