1. Pratiquer assidûment les sacrements de la confession et de l’eucharistie
Le meilleur chemin par lequel le démon peut s’immiscer est celui du péché perpétuel. Plus nous prenons nos distances avec Dieu, plus nous sommes vulnérables aux attaques du malin. Même le péché le plus véniel risque de nous exposer à ses avances.
Par la confession, nous mettons un terme à notre vie de péché et prenons un nouveau chemin. Ce n’est pas par hasard que le diable essayait perpétuellement d’effrayer Saint Jean-Marie Vianney pour qu’il n’entende pas les confessions de pécheurs invétérés. La confession a un tel pouvoir, une telle grâce, que le diable n’a d’autre remède que la fuite.
Le sacrement de l’eucharistie est encore plus puissant. Rien de plus logique puisque l’eucharistie est la présence même de Jésus-Christ, neutralisant ainsi toute velléité démoniaque, surtout lorsqu’on la reçoit en état de grâce après la confession. Saint Thomas d’Aquin le confirme d’ailleurs dans sa Somme théologique lorsqu’il écrit : “[L’Eucharistie] repousse toute attaque des démons. D’où cette parole de Jean Chrysostome : “Nous quittons cette table comme des lions, en soufflant le feu, devenus redoutables au démon.””
2. Prier de façon constante
Le mot clé ici : la constance ! En priant ainsi, nous sommes en état de grâce, en relation avec Dieu au quotidien. En engageant une conversation continue avec Dieu, il n’y a aucune crainte à faire face au démon. Pour tenir le démon à distance, les exorcistes recommandent aux personnes possédées d’adopter une routine spirituelle solide, en lisant les Saintes Écritures et en priant le rosaire.
3. Jeûner
Il s’agit là d’un conseil issu directement des Évangiles, lorsque Jésus dit à ses disciples : “Cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne” (Marc 9 : 29). Libre à chacun de déterminer la forme que prendra le jeûne. Pour ceux d’entre nous qui vivent en ce monde et ont de nombreuses responsabilités (nos familles, par exemple), il ne s’agit pas non plus d’aller jusqu’à négliger ce qui nous incombe. Mais si nous souhaitons nous engager dans une véritable démarche, alors il conviendra de ne pas se contenter de se priver de chocolat pendant le Carême.
4. Porter le sacramental
Les exorcistes ont recours aux sacramentaux (le rite de l’exorcisme est en lui-même un sacramental) et conseillent aux personnes possédées d’en faire l’utilisation fréquemment. C’est une arme redoutable dans la lutte quotidienne contre le démon. Les exorcistes suggèrent l’utilisation de sel béni et d’eau bénite, à la maison et en déplacement. Le scapulaire brun a également une grande force sur le démon. Un jour le vénérable François Ypes entendit le démon lui crier : “Ôtez de ma vue cet habit (le scapulaire) qui nous enlève tant d’âmes !”.
Si ces quatre méthodes sont suivies rigoureusement, elles vous éloigneront des forces du mal. Elles ôteront tout pouvoir du démon sur vous, et vous mettront sur la voie de la sainteté.
Philip Kosloski est écrivain et blogueur. Vous retrouverez son blog à l’adresse philipkosloski.com