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Le top 7 des belles histoires de l’Euro 2016

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Capucine Lebot - publié le 24/06/16

Et non, il n'y a pas que des débordements causés par des hooligans, au contraire !

Les belles histoires de l’Euro sont nombreuses et quand les tensions entre les équipes disparaissent, l’Euro devient  un moment de partage et de fraternité. Voici le top 7 de ce qu’il faut réellement retenir de cet Euro 2016. Au passage, saluons les supporters irlandais, élus meilleurs supporters et qui occupent les trois premières places de notre classement. Alors que nous venons d’apprendre que l’équipe de France affrontera celle de la République d’Irlande ce dimanche, espérons que les hommes en vert se contentent de ce succès hors des terrains !

1. Les supporters irlandais chantent une sérénade à une Française…

À Bordeaux, le vendredi 17 juin, en plein après-midi, Carla Romera, une jeune étudiante de 19 ans, se fait accoster par des supporters irlandais. Ils entament la conversation puis se mettent à chanter tous en chœur… une sérénade ! Cela sera d’abord “Can’t Take My Eyes Off You“, de Frankie Vall, puis “Hey Baby“, de Bruce Channel. Si au début, ils ne sont qu’une quinzaine, bien vite d’autres supporters rejoignent cette chorale improvisée. Les musiciens demandent ensuite à Carla de choisir l’un des leurs pour l’embrasser. Son choix se porte alors sur celui en face d’elle qu’elle embrasse sur la joue sous les cris de joie des Irlandais. La vidéo de cette scène filmée par un supporter en retrait inonde aussitôt les réseaux sociaux et a franchi la barre (transversale !) des 2 millions de vues sur Youtube. Bien malgré elle, Carla est devenue une figure de cet Euro 2016 !

2. …Puis une berceuse à un bébé…

https://youtu.be/5_Bp7vWvN1c

Le samedi 18 juin au soir, cruelle défaite pour les Irlandais qui s’inclinent 3-0 face à la Belgique. On s’attendrait alors à ce qu’ils se fassent discrets… mais ce serait bien mal les connaître ! Ils en faut bien plus pour leur faire perdre leur bonne humeur légendaire. Et lorsqu’ils entrent dans une rame du métro bordelais et qu’ils se retrouvent face à un bébé, ils troquent aussitôt leur chant habituel contre une douce berceuse pour endormir l’enfant… sans vraiment y arriver malheureusement pour les parents !

 3. …Et rendent hommage à la police française !

Le veille, le vendredi 17 juin, toujours à Bordeaux, les supporters irlandais font la fête, à la veille de la rencontre de leur équipe contre la Belgique. À cause de la pluie, celle-ci se poursuit sous un pont. Il est tard et des policiers arrivent pour les déloger. À leur arrivée, les supporters se mettent alors à chanter pour eux : “Stand up for the French police” (“Tout le monde se lève pour la police française”, en français) sur l’air de “Go West” des Pet Shop Boys. Lorsque les forces de l’ordre, bien que surprises et amusées, tentent de négocier le départ du groupe, les supporters entonnent un tonitruant “Allez les Bleus”… et en français s’il vous plaît ! Un dernier policier va tenter une ultime fois de les faire partir en leur lançant un “Go home for the French police” (“Rentrez chez vous pour la police française”)… aussitôt repris en chœur par  tous les Irlandais ! L’histoire ne dit pas au bout de combien d’échanges musicaux ils ont fini par abandonner les lieux.

4. Des milliers de places offertes aux réfugiés

Suite à un problème de distribution pour les matches des Diables Rouges, 10 000 tickets supplémentaires avaient été proposés gratuitement aux supporters belges afin qu’ils viennent en nombre soutenir leur équipe nationale. Alors que les places s’arrachaient déjà, l’Union belge de football a pris une décision surprenante et radicale : les proposer à des familles de migrants réfugiées en Belgique et qui n’avaient assurément pas les moyens de se payer ce privilège ! Un beau geste de la part des autorités sportives belges.

5. Élan de solidarité envers le capitaine de la Croatie

À l’issue de la victoire de la Croatie sur la Turquie (1-0), dimanche 12 juin, et alors les Croates s’apprêtent à célébrer leur victoire, le capitaine de l’équipe, Darijo Srna, apprend une terrible nouvelle : son père est décédé pendant le match. En proie à une profonde tristesse, le joueur prend le premier avion vers la Croatie pour assister aux funérailles de son père à Metkovic, dans le Sud de la Croatie. Il retournera tout de même  sur le terrain le vendredi 17 pour affronter la République tchèque. Les messages de soutien de sportifs et d’anonymes se sont multipliés et les coéquipiers de Darijo Srna ont posté sur Instagram une photo, apportant ainsi tout leur soutien à leur capitaine : “Cher capitaine, nous sommes tous avec toi et ta famille”, peut-on lire en guise de légende.L’UEFA a tenu aussi à présenter ses plus sincères condoléances à Darijo Srna.

6. Les Irlandais s’inventent mécaniciens

https://twitter.com/wyliecatherine/status/745381774910427137/video/1

Mercredi dernier, l’Irlande et l’Italie s’affrontent pour leur dernier match de poules, au stade Pierre-Mauroy de Lille. Sans surprise, les supporters irlandais sont au rendez vous dans les rues de la ville. Quand soudain, l’un des leurs grimpe sur le toit d’une voiture et, par mégarde, en enfonce la carrosserie. Mais ce n’est pas cet incident qui va arrêter les Irlandais ! Toujours en chantant et dans la bonne humeur, ils décident de glisser de l’argent dans les portières pour payer des réparations ! Et à force de tambouriner en cadence sur le toit de la voiture, ils réussissent à le redresser. Une belle victoire accompagnée de nombreux cris de joie. Une chose est sûre, les Irlandais ne sont pas prêts de s’arrêter de chanter !

7. L’Irlande du Nord qualifiée pour l’euro 2016 : une victoire sur tous les points 

https://twitter.com/WagiheElhalouat/status/652210678128869376

Après le Bloody Sunday, c’est cette fois-ci un jeudi soir qui va rester gravé dans les mémoires : en effet, l’Irlande du Nord s’est pour la première fois qualifiée pour les 1/8e de finale de l’Euro en s’imposant face à la Grèce (3-1). Cette première dans l’Histoire de la “Green and White Army” sera peut-être le début d’une réconciliation inespérée entre catholiques et protestants. En effet, si les joueurs de l’équipe sont protestants, leur entraîneur, Michael O’Neill, est un fervent catholique. Nationalistes (catholiques) et unionistes (protestants) qui se déchirent depuis des dizaines d’années se sont étreints pour célébrer ensemble, tel un seul homme, leur victoire dans cet Euro.

Tags:
Euro 2016Football
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