La DCC, fondée en 1967, est une organisation non gouvernementale catholique de développement qui fédère le volontariat international de l’Église en France. Chaque année, près de 500 volontaires sont envoyés dans tous domaines et types de métiers.
Elle fêtera cette année son 50e anniversaire, et organise à cette occasion un grand rassemblement de ses anciens volontaires, adhérents, bénévoles, alliés et partenaires, du 25 au 27 mai à Jambville (78).
Cet événement donnera la part belle aux témoignages, recueillis parmi les 20 000 volontaires partis avec la DCC, afin de répondre à une question : “Qu’est-ce que l’expérience de la DCC a changé dans leurs vies ?”.
De nombreux témoignages sont déjà disponibles sur le site. Parmi ces témoignages, ceux de Thérèse et François (1967), Sarah et Luc (2009), et Delphine Rudman (2015).
Thérèse et François sont partis au Burundi en 1967 en tant que professeurs, et faisaient partie des premiers à partir avec la DCC. Les conditions matérielles précaires dans lesquelles ils ont dû vivre leur ont permis de revenir à l’essentiel. La relation à l’autre primait sur tout, et l’accueil était leur priorité. Amoureux des voyages et des découvertes, ils ont transmis ce goût de l’ailleurs à leurs six enfants qui ont continué à leur tour à voyager dans le monde entier.
Sarah et Luc sont partis au Burkina Faso en 2009. Ils déclarent qu’ils ont appris à se poser, à écouter, à être attentifs aux plus petites choses du fait de leurs moyens financiers très restreints sur place. Ainsi, ce volontariat a été “une révélation” pour [leur] couple car [ils ont] décidé de continuer à garder cette merveilleuse énergie et cette philosophie. Depuis, ils sont restés vivre en Afrique, avec leurs trois garçons nés au Burkina Faso.
Delphine était partie à Conakry (Guinée) comme coordinatrice dans une association dédiée aux enfants handicapés et à la promotion de la femme. Elle raconte comment elle a rapidement perdu tous ses repères de la vie quotidienne. Selon elle, il faut accepter de quitter son confort et ses habitudes, d’être un peu bousculé(e) et se laisser remodeler pour ouvrir les yeux sur la différence et ce qu’elle peut nous apporter. Cette expérience l’a transformée en profondeur, et la plus belle leçon qu’elle en a tirée est la joie présente dans son quotidien.