C’est un scénario audacieux que le jury du prix œcuménique, présidé par l’ancienne pasteur Denyse Müller, a décidé de récompenser samedi soir au festival de Cannes. Le film de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase, retrace en effet la vie d’une jeune Japonaise travaillant dans l’audio-description pour rendre les films accessibles aux aveugles. Son destin s’ouvre sur de nouveaux horizons lorsqu’elle rencontre un photographe menacé de cécité avec lequel elle entame une relation intense. Une œuvre qui, pour le jury, trace « une lumière dans l’obscurité et encourage au dialogue et à l’accueil de l’autre ». Sa sortie en salles est prévue à partir du 20 septembre 2017.
Un jury en place depuis 1974
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Voilà plus de trente ans que catholiques et protestants, rassemblés autour des associations Signis et Interfilm, remettent un prix au festival de Cannes, au film qui porte des valeurs « de paix, de solidarité ou de réconciliation » explique Gaelle Courtens, membre du jury. « Il faut que le film ait un message qui se rapproche de celui de l’évangile, qu’il ait une dimension universelle. » En 2016, c’est « Juste la fin du monde » qui avait été primé.
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