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Cinq conseils pour retrouver une bonne estime de soi

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Viktor Gladkov - Shutterstock

Natalie van der Meer - publié le 20/11/17

Ne nous laissons pas entraîner par les mauvaises pensées, qui nous gâchent la vie et abîment notre confiance...

On pense souvent du mal de soi, et malheureusement, cela nous entraîne vite dans une spirale d’émotions négatives. Même si rien ne vient justifier cette mauvaise image, les pensées négatives peuvent avoir un effet très destructeur car elles abîment l’estime de soi et nous éloignent des autres. Pourtant, il suffit parfois de peu de choses pour enrayer ce cercle vicieux. Le docteur Judith Beck, psychologue comportementaliste, nous donne quelques conseils pour faire face à ce qui peut parfois gâcher une vie.

1. Apprivoiser les émotions négatives

Agir sans écouter ses intuitions, est-ce vraiment la bonne solution ? Judith Beck estime que la première chose à faire pour éviter d’être envahie par ses émotions négatives est de reconnaître leur présence. “L’inquiétude qui peut aller jusqu’à l’obsession s’accentue lorsque nous essayons de contrôler nos pensées, dit-elle dans une interview. Au lieu de hausser les épaules et de faire comme si ne rien n’était, mieux vaut se dire clairement, oui, je me sens mal”. Accepter son malaise permet de l’apprivoiser.


JEUNE FEMME ECRIVANT DANS UN PARC

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2. S’adresser à sa voix intérieure négative

Une fois les émotions négatives identifiées, il devient possible de les interroger. Afin d’évaluer en quoi elles correspondent à une quelconque réalité, posons-nous quelques questions, tel un juge dans une salle de tribunal. Par exemple : vous estimez être une mauvaise mère car vous avez oublié la leçon de natation de votre fille et vous ne l’avez pas emmenée ? En effet, c’est embêtant et vous avez le droit de vous sentir mal. Mais à présent, comparez ce mini événement avec d’autres situations que vous avez vécues dans le passé. Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’oublier un cours de sport de vos enfants ? Êtes-vous un parent responsable et une mère aimante ? Ne vous arrêtez pas là, poursuivez votre investigation et passez en revue toutes les situations où vous avez été là pour vos enfants. Vous vous rendrez compte alors que vous pouvez vous appuyer sur un grand nombre de bonnes situations afin d’écarter les idées noires faisant de vous “une mauvaise mère”.

On peut appliquer cette méthode aux erreurs que l’on commet au travail ou aux problèmes que l’on rencontre dans nos relations amicales ou amoureuses. Après une rupture, explique Judith Beck, nous faisons souvent le même amalgame : “Mon amoureux ne m’aime plus”, ce qu’il faut accepter comme étant probablement vrai. En revanche, en conclure que “plus personne ne m’aimera jamais”, n’a aucun sens. Cela ne sert qu’à alimenter son penchant négatif.

3. Discuter avec quelqu’un qui nous connaît bien

Il ne s’agit pas de s’entourer de personnes qui approuveront les yeux fermés nos faits et gestes mais de personnes qui nous connaissent bien et sont capables de nous juger objectivement.

Cela peut être une soeur, un ami de longue date ou quelqu’un de bienveillant. Elles ont pu nous observer dans des situations différentes de la vie courante et peuvent nous aider à nous protéger de nos idées noires. Elles sont là pour nous rappeler autant de fois qu’il le faudra que nous sommes une bonne personne, qui, de temps en temps, se trompe, commet des erreurs ou se comporte mal. Ces personnes pourraient écrire la liste de nos qualités et ainsi, en cas de besoin, nous pourrions la lire. Et pourquoi pas ne pas commencer la journée en la lisant ?

4. Trouver ses propres solutions

Le plus difficile pour la plupart d’entre nous est de franchir le pas pour changer de comportement. A partir du moment où on prend conscience d’être une personne compétente, profitons de l’élan insufflé par cette énergie positive pour résoudre le problème de fond.

Ressasser à n’en plus finir les situations difficiles n’est certainement pas une solution. Selon Rick Hanson, auteur du livre “Le cerveau du bonheur”, “plus on se concentre sur nos idées noires, plus notre cerveau devient le réceptacle de pensées négatives”. Posons-nous la question : mes idées négatives m’aident-elles à me reconstruire ou me tirent-elles vers le bas ? Si c’est le cas, il faut faire une pause. Une promenade avec son chien, un footing … se changer les idées.

5. Si rien ne va plus, prendre une profonde respiration

Les techniques de respiration permettent de ralentir le flot des émotions et de les contrôler. Respirer profondément et en toute conscience permet de retrouver son équilibre émotionnel et un sentiment de paix intérieure. Ce n’est que de cette manière que l’on parvient à dissiper le chaos de ses pensées où vient se nourrir notre énergie négative. S’allonger sur le dos et prendre trois profondes respirations permet de faire le vide. Si les pensées négatives continuent à nous harceler, il serait alors sans doute utile de faire appel à un médecin spécialisé qui pourra trouver la méthode correspondant le mieux à notre personnalité.


FEMME ALLONGEE

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