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Maîtriser l’art de la résilience pour triompher des aléas de la vie

BAMBOO FOREST

Kazuend I Unsplash

Mathilde de Robien - publié le 16/03/18 - mis à jour le 17/06/22

Connaissez-vous ce conte oriental de la fougère et du bambou ? Il illustre ce qu’est la résilience, cette capacité à sortir grandi et fortifié des aléas de la vie.

Nietzsche écrivait dans Le Crépuscule des idoles (1888) l’idiome désormais célèbre : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Ces mots résument parfaitement le concept de résilience.

La résilience désigne d’abord la résistance aux chocs d’un matériau, sa capacité à s’adapter aux changements de son environnement. En psychologie, la résilience se réfère à un individu affecté par un traumatisme et qui dépasse cet événement, via une thérapie, afin de se reconstruire. De manière plus générale, la résilience est la capacité que nous avons à affronter les adversités de la vie, à les assumer avec courage et dignité, et à en sortir fortifié. La résilience consiste à laisser derrière nous la souffrance et à la transcender : on ne choisit pas les épreuves que la vie nous inflige, mais on choisit comment les vivre. Une personne résiliente est celle qui tire un apprentissage et une sagesse de chaque difficulté qu’elle traverse, au lieu de baisser les bras ou de se laisser dépérir.

Un conte oriental, celui de la fougère et du bambou, montre bien que la vie est faite de moments difficiles et de moments heureux, mais que les moments difficiles sont ceux pendant lesquels on se construit, on se fortifie, pour grandir encore et avancer.

« Un jour, je me suis avoué vaincu… J’ai renoncé à mon travail, à mes relations, à ma vie. Je suis alors allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ?, lui ai-je demandé.
– Regarde autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.

La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de vingt mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ses racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.

Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua :
Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua :
Le bonheur te rend doux. Les tentatives te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. Le succès te rend brillant.
Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines. »


HAPPY AFRICAN LITTLE BOY

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