Les naissances ne sont pas réparties de façon homogène tout au long de l’année : on observe bien un pic, neuf mois après la Saint-Sylvestre. Elles sont plus nombreuses à certaines périodes qu’à d’autres. Ce phénomène a toujours existé, mais a évolué avec le temps. L’Ined (Institut national d’études démographiques) retrace ainsi l’évolution des saisonnalités des naissances au fil des siècles, due notamment à la moindre observance des préceptes religieux à partir du XIXe. Auparavant, “les rapports sexuels et les mariages étaient proscrits pendant le Carême et l’Avent“. Puis aux XIXe et XXe siècles, la saisonnalité des naissances s’amenuise. Le pic des naissances se décale de l’hiver vers le printemps.
Aujourd’hui, un seul pic de conception se démarque, c’est celui de la Saint-Sylvestre, où « les conceptions donnant lieu à une naissance sont presque deux fois plus nombreuses ce jour-là que tout autre jour de l’année », soulignent les auteurs du rapport. Il ne reste donc plus qu’un pic d’accouchements, fin septembre, et le jour qui compte le plus de naissances est le 23 septembre, neuf mois après la Saint-Sylvestre : 2024 verra-t-elle naître autant de bébés du nouvel-an ?