« Bien que nous tentions de l’ignorer, l’esclavage n’est pas quelque chose d’une autre époque. Face à cette réalité tragique, personne ne peut se laver les mains sans être, d’une certaine manière, complice de ce crime contre l’humanité », souligne le pape François dans l’édition de février 2019 de La Vidéo du Pape, une initiative menée par le Réseau Mondial de Prière du Pape.
Des réalités multiples
Appelés migrants économiques, réfugiés, clandestins, “extra-communautaires”, déplacés ou encore mineurs non-accompagnés, ils sont chaque jour des millions à fuir leurs pays. Si l’on entend beaucoup parler d’elles dans les médias, ce n’est pas le cas des organisations criminelles qui profitent de cela, « réduisant en esclavage des hommes, des femmes et des enfants, par le travail ou sexuellement, pour le trafic d’organes, pour exploiter la mendicité ou en vue de la délinquance ». On estime ainsi que 24,9 millions de personnes travaillent de façon forcée dans le monde. Chaque jour, 4.000 enfants, garçons et filles, sont victimes de la traite.
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La traite humaine encore largement impunie
En commémorant le 8 février, anniversaire de la mort de sainte Joséphine Bakhita, le pape François invite donc à prier pour toutes ces personnes victimes de la traite humaine et à les accueillir avec générosité.