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Dans les colonnes de l′Osservatore Romano du 13-14 mars 2019, Mgr Bruno-Marie Duffé, relève comment plusieurs pontifes ont souligné “l’importance de l’engagement des catholiques dans la cité et dans la vie politique”. Il existe en effet un lien très étroit entre l’annonce de l’Évangile et “la participation à la construction d’une société de justice et de fraternité” estime-t-il. Comme le Christ a envoyé ses disciples “pour offrir la paix” au monde, les baptisés sont appelés à être les “serviteurs” de la justice, “condition de la paix et du pardon”.
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Pour Mgr Duffé, la présence des catholiques dans la vie politique est donc “non seulement nécessaire, mais indispensable”. Cet engagement doit se fonder sur une “analyse complète des situations”, a-t-il encore confié, et sur les principes de la Doctrine sociale de l’Église. C′est-à-dire, la dignité de chaque personne, la responsabilité partagée, la solidarité, le bien commun, et une attention envers les plus pauvres.
Pas seulement l’exercice du pouvoir
Par ailleurs, la politique ne peut pas se réduire au seul “exercice du pouvoir” ou à la “gestion des institutions”, a encore expliqué Mgr Duffé dans le quotidien du Vatican. Un écho à un récent discours du pape François à 26 jeunes responsables catholiques sud-américains reçus le 3 mars dernier : la politique est une “vocation de service en faveur du bien commun” et non une simple technique d’administration. La finalité de la “bonne politique” est le “bien de la famille humaine”, avait-il également indiqué dans son message pour la Journée mondiale de la paix, célébrée le 1er janvier 2019.
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