À la seule évocation de Cana, les images des fameuses noces, bien sûr, viennent à l’esprit et défilent, lorsque Jésus transforma l’eau en vin lors d’un mariage auquel il avait été convié. Premier signe de Jésus en Galilée, évoqué uniquement dans l’Évangile de Jean, Cana a laissé un témoignage fort non seulement à l’égard de ses disciples, mais aussi pour toute personne méditant cet épisode émouvant que les plus grands peintres n’ont eu de cesse d’illustrer.
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Si le nom du village de Cana en Galilée est inexorablement associé aux fameuses noces qui s’y déroulèrent, sa localisation de nos jours pose encore de nombreuses questions. Seul l’Évangile de Jean fait référence à cet épisode miraculeux, et deux lieux se disputent depuis la paternité d’avoir abrité cet évènement extraordinaire : Kafr Qana, en premier lieu, sur la route qui descend de Nazareth à Tibériade ; en second lieu, Khirbet Qana à une quinzaine de kilomètres au nord de Jérusalem. Si le premier site semble avoir la préférence, le doute plane cependant encore. Il est vrai que Cana abrita dans le récit biblique un des épisodes les plus marquants de la vie de Jésus, dénommé dans la tradition chrétienne, les Noces de Cana. Des noces qu’immortaliseront bien des grands maîtres de la peinture à commencer par les célèbres “Noces de Cana” de Véronèse au Louvre, mais aussi Giotto, Crespi, David ou encore Sebastiano Ricci, ainsi que de célèbres enluminures telle celle Des Grandes Heures de Jean Ier de Berry.