Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Le miracle, une grâce réservée à ceux qui s’y attendent le moins ? C’est ce qui est arrivé à sœur Bernadette Moriau, une religieuse franciscaine, oblate du Sacré-Cœur. “Docteur, il y a belle lurette que je ne crois plus aux miracles ! Enfin, j’y crois pour les autres, mais pas pour moi” confiait-elle à son médecin traitant en 2008. Il venait de lui proposer de participer au pèlerinage des malades, à Lourdes. “Je m’appelle Bernadette, et c’était le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge… alors je me suis dit pourquoi pas !”
À 69 ans, sœur Bernadette part donc pour Lourdes avec plusieurs autres personnes du diocèse de Beauvais qui souffrent de handicap. “Au moment de la bénédiction des malades, j’ai vraiment ressenti cette présence du Christ vivant, ressuscité, dans l’Eucharistie. J’ai reçu dans mon cœur cette prière : “Je marche au milieu de vous. Je vois ta souffrance, celle de tes frères et sœurs malades. Donne-moi tout !”“
“Une voix intérieure me dit : enlèves tes appareils !”
De retour chez elle, sœur Bernadette se sent encore plus fatiguée que d’habitude. Mais trois jours après, alors qu’elle participe à l’adoration eucharistique, elle ressent tout à coup dans son corps “un bien-être, une détente”. À la fin de l’adoration, “une voix intérieure me dit : enlèves tes appareils !”. Dans un geste d’obéissance, sœur Bernadette Moriau s’exécute. “J’ai alors compris que Marie avait intercédé pour moi, et que le Seigneur m’avait guérie”, témoigne-t-elle à Aleteia.
Dès le lendemain de sa guérison, elle marche d’ailleurs cinq kilomètres dans la forêt. “Pourquoi moi ?” se demande-t-elle sans cesse depuis ce jour. “Par moments, les chemins du Seigneur paraissent incompréhensibles… mais avec le recul, on comprend qu’il est toujours là, même dans les épreuves”. C’est dans la fragilité que sœur Bernadette a le plus ressenti la présence de Dieu, à qui elle “rend grâce pour tout ce chemin vécu”. “J’ai partagé des moments très fort avec les handicapés : la fraternité, la solidarité dans le combat. Sans la maladie, j’aurais pu passer à côté de l’essentiel”, conclut-elle.
Lire aussi :
Miraculé de Lourdes, un parcours du combattant